Le regroupement de l’administration wallonne permettra une économie de 7 millions d’euros
La stratégie immobilière du service public de Wallonie (SPW), qui passe principalement par le regroupement de ses implantations, représentera à terme un gain pour la Région, a assuré vendredi le ministre wallon du Budget, Adrien Dolimont (MR). Selon les autorités, la différence entre les dépenses et les recettes sera positive dès 2025 et un gain annuel de plus de 7 millions d’euros sera enregistré à partir de 2029.
“Notre objectif, c’est d’avoir une gestion équilibrée et raisonnable du parc immobilier public régional, en phase avec les grands enjeux environnementaux, dont la performance énergétique des bâtiments et la mobilité, tout en tenant compte des nouvelles pratiques au travail et du bien-être des travailleurs”, a expliqué le ministre à l’occasion de la visite du chantier du nouveau site administratif Cap Sud, à quelques enjambées de la gare de Namur.
Le bâtiment de 24.000 m2, dont la Région est locataire, devrait accueillir ses premiers travailleurs au printemps 2025, après une phase de travaux d’aménagements (câblages, cloisons, sanitaires,…) soumis à des procédures de marchés publics. “Au terme de ces travaux qui débuteront au printemps prochain et qui devraient durer 14 mois, un millier d’agents du Secrétariat général du SPW, regroupant tous les services de support, rejoindront ce nouveau site administratif. Ce dernier, avec sa certification énergétique et sa proximité des transports en commun, colle parfaitement à la stratégie des autorités régionales”, a de son côté souligné Sylvie Marique, la secrétaire générale du SPW.
De 44 à 8 sites
La capitale wallonne compte actuellement, hors cabinets ministériels, 44 sites administratifs et techniques. Après rationalisation, il ne devrait plus en rester que 8. “La mise en œuvre de notre stratégie immobilière – qui implique aussi des ventes et des valorisations d’immeubles – générera des économies significatives à partir de 2025, même si la phase d’investissements pour aménager les bâtiments représente bien évidemment un coût”, a poursuivi Adrien Dolimont.
“À moyen terme, les économies réalisées seront cependant importantes, grâce entre autres à la diminution des surfaces à entretenir, à la baisse des coûts énergétiques et à la résiliation des loyers des sites qui ne seront plus occupés. La vente de bâtiments en propriété générera également des recettes“, a-t-il affirmé en soulignant par ailleurs que la location “permet davantage de flexibilité” sans plomber la dette wallonne.
Globalement, la différence entre les dépenses et les recettes générée par la stratégie immobilière publique wallonne devrait représenter un gain de quelque 5 millions d’euros dès 2026 et atteindre une économie annuelle de plus de 7 millions dès 2029, a enfin précisé le porte-parole du SPW.