Jean-Jacques Cloquet et Olivier de Wasseige: “En politique pour faire bouger la Wallonie”
Dans notre Trends Talk, les deux ex-CEO de l’aéroport de Charleroi et de l’Union wallonne des entreprises détaillent les raisons de leur arrivée chez les Engagé.e.s. Priorités: l’emploi et la réindustrialisation.
Pour un entrepreneur, est-ce évident de franchir le pas d’entrer en politique? A fortiori dans une période où ce monde est décrié? Jean-Jacques Cloquet, ex-CEO de l’aéroport de Charleroi, et Olivier de Wasseige, ont fait le choix et seront têtes de liste des Engagé.e.s pour les élections régionales en Wallonie, le premier à Charleroi, le second à Liège. Ils détaillent leur décision et leurs ambitions dans notre Trends Talk, qui passera en boucle ce week-end sur Canal Z.
“Faire bouger la Wallonie”
Pourquoi la politique? “J’ai 63 ans, souligne Jean-Jacques Cloquet. Nous sommes confrontés à des enjeux sociétaux et environnementaux fondamentaux. Je m’y intéressais de plus en plus et, quand l’opportunité s’est présentée de rentrer en politique, la possibilité de jouer un rôle m’a convaincu.”
En tant que ex–CEO de l’Union wallonne des entreprises (UWE), Olivier de Wasseige prenait déjà part au débat de société. “Avant l’Union wallonne, j’avais un parcours d’entrepreneur pendant dix-huit ans, ce qui m’a éveillé aux questions qui concernent les entreprises, précise-t-il. Avec l’UWE, j’étais en contact avec le monde politique et, en la quittant, je me suis demandé comment prolonger cette volonté de faire bouger la Wallonie, de soutenir ceux qui bossent tous les jours et qui entreprennent. La logique était de franchir le pas.”
Le choix des Engagé.é.s, disent-ils en chœur, vient de ce processus de renouveau et de cette volonté d’ouvrir la politique à la société civile. “Le choix du centre est important, ajoute Olivier de Wasseige. Nous sommes aujourd’hui dans un clivage entre la gauche qui préserve ses acquis et la droite qui protège ses privilèges.” Volonté, là encore: faire bouger les choses.
“D’énormes potentiels en Wallonie”
Quand il a annoncé son entrée en politique, Jean-Jacques Cloquet a insisté sur le fait qu’il “parlait avec tout le monde”, du PTB au MR en passant par le PS et Ecolo. “Cela fait quarante ans que je les ai tous côtoyés, explique-t-il. Moi, je n’ai pas d’ennemi. La politique, c’est travailler sur des projets. On peut très bien ne pas être d’accord sur un projet sans pour autant avoir un problème avec la personne. Je suis très attiré par la création d’emplois, nous en avons créé des milliers pendant des années à l’aéroport. Ce sera ma priorité: la Région wallonne en a vraiment besoin. C’est un superbe projet sur lequel nous pouvons travailler ensemble.”
“Le monde de l’entreprise apporte de la vision, de la rigueur et une façon d’évaluer les politiques”, insiste Olivier de Wasseige. On a un énorme potentiel en Wallonie, c’est ça qui me motive. Il y a de superbes entreprises, qui sont des leaders mondiaux, des collaborateurs extrêmement performants, une innovation incroyable, un écosystème avec des centres de recherche et des universités très performants… On doit valoriser tout cela!”
Les deux entrepreneurs mettent en priorité numéro un la réindustrialisation de la Wallonie. Et entendent mette en place un programme d’accompagnement serré des demandeurs d’emploi afin qu’ils retrouvent le chemin du travail dans les deux ans.
Retrouvez l’intégralité de leur ambition dans notre Trends Talk, ce week-end sur Canal Z.
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