Van Quickenborne: « Pas de réforme fiscale en cas de réduction d’impôts pour les chômeurs »
La réforme fiscale que prépare le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, ne doit pas comprendre de réduction d’impôts pour les demandeurs d’emploi et les personnes ayant droit au revenu d’intégration sociale, a prévenu dimanche le vice-Premier ministre Open Vld, Vincent Van Quickenborne.
« Sinon, il n’y aura pas de réforme fiscale », a-t-il affirmé lors du journal télévisé de la chaîne privée flamande VTM. M. Van Peteghem (CD&V) et les principaux ministres du gouvernement fédéral ont commencé à discuter du projet de réforme fiscale prévu par la déclaration gouvernementale d’octobre 2020. Le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld) a annoncé fin avril qu’une nouvelle proposition tenant compte des différentes préoccupations exprimées au sein du conseil ministériel restreint (« kern ») serait déposée dans quinze jours.
Le vice-Premier ministre Open Vld a fixé dimanche une ligne rouge pour les libéraux flamands à propos de réduction d’impôts pour les demandeurs d’emploi et les personnes ayant droit au revenu d’intégration sociale (RIS).
Une telle proposition est « hautement problématique », a souligné M. Van Quickenborne. « Si l’on s’en tient à une réduction d’impôt pour les bénéficiaires du revenu d’intégration (sociale) et les chômeurs, alors il n’y aura pas de réforme fiscale pour nous« , a-t-il déclaré sur le plateau de VTM. Il a rappelé que son parti souhaite favoriser le travail en augmentant la différence entre le salaire et les allocations sociales.
Il a par ailleurs défendu son homologue Groen, Petra De Sutter, mise en cause pour le fait que deux membres de son cabinet soient payés par bpost, avec un risque de conflit d’intérêts.
Mme De Sutter est « une dame capable et intègre » qui a été chargée de « nettoyer l’écurie », a dit M. Van Quickenborne en parlant d’une situation identique avec Proximus. Il a évoqué une « situation malsaine » pour un gouvernement qui est à la fois actionnaire d’une entreprise publique et doit simultanément procéder à des contrôles. « Tôt ou tard, et à notre avis plus tôt que tard, le gouvernement devra se retirer de ces entreprises » publiques, a-t-il souligné.