Quand le chien de Bouchez devient porte-parole de Gaia malgré lui

Georges-Louis Bouchez et Liloo © photonews
Frederic Brebant
Frederic Brebant Journaliste Trends-Tendances 

Avec la complicité de l’intelligence artificielle, l’organisation de défense des animaux GAIA prend le toutou de Georges-Louis Bouchez en otage pour réclamer une baisse radicale de la TVA sur les soins vétérinaires.

C’est une vidéo qui a été postée il y a 24 heures à peine et qui fait déjà le buzz sur les réseaux sociaux. On y voit Liloo, le chien de Georges-Louis Bouchez, prendre la parole face caméra pour adresser ces quelques mots au ministre des Finances Jan Jambon : ‘‘Quand vous allez chez le médecin, vous ne payez pas de TVA. Mais quand nous allons chez le vétérinaire, il faut payer 21 %. Pas très juste, n’est-ce pas ? Alors Jan, écoutez-moi et mon Georges-Louis adoré, votre partenaire de coalition, et baissez enfin la TVA à 6 % sur les frais vétérinaires !’’

Pour être certain que le message soit bien reçu dans les deux langues, GAIA a également réquisitionné Sepp, le chien du ministre flamand du Bien-être animal Ben Weyts, pour lui faire dire la même chose en néerlandais. Et cela avec la complicité de l’IA, bien évidemment.

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Différence de traitement

Au-delà de ce détournement d’image non consenti, GAIA veut surtout faire passer un message clair auprès des autorités du pays : ‘‘Le fait que soigner un animal destiné à mourir pour la consommation soit taxé à 6 %, tandis que soigner son animal de compagnie reste taxé à 21 %, c’est d’une injustice profonde, dénonce Sébastien de Jonge, responsable des opérations chez GAIA. Cela envoie un signal absurde et inacceptable auprès des trois millions de foyers belges concernés: qu’il est fiscalement plus avantageux de soigner un animal destiné à l’abattoir que de prendre soin de son chien.’’

Pour donner plus de résonnance ludique à cette nouvelle campagne numérique, l’agence de pub Happiness a créé un site interactif où les citoyens peuvent réaliser, eux aussi, une courte vidéo de leur animal de compagnie pour interpeller le ministre des Finances avec la complicité de l’IA. Des chiens, des chats et même des lapins y pullulent déjà pour réclamer simplement un changement de loi.

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