Dans notre Trends Talk, qui passe en boucle ce week-end sur Canal Z, Nabil Jijakli, Group Deputy CEO et porte-parole de Credendo, est l’invité d’Amid Faljaoui. Un entretien où il est question de risques non couverts par l’assureur crédit, de modification des rapports de force et l’importance des pays du BRICS dans le PIB mondial.
Nabil Jijakli, Group Deputy CEO et porte-parole de Credendo, est un habitué des interviews avec Trends-Tendances, avec son collègue Raphaël Cecchi, ils abordaient les enjeux géopolitiques pour 2024.
Aujourd’hui, c’est l’occasion d’évoquer un certain nombre de risques concernant aussi bien les exportations que les investissements vers certains pays. « Il y a, à ce jour, à peu près 40 à 50 pays que nous ne couvrons pas. Certains sont évidents. La Russie, par exemple. La Russie, pas parce qu’elle a des problèmes de paiement, mais parce qu’elle est sous sanctions. Il en va de même pour l’Iran. Ou la Corée du Nord. »
Certains pays ne sont quant à eux pas couverts par Credendo pour des raisons politiques. Et ce n’est pas les pays auxquels on pense en premier : « Récemment, nous avons dégradé l’Argentine parce que l’Argentine est de nouveau en problème de paiement ou, et c’est moins connu, le Ghana. Le Ghana ne rembourse plus ses échéances de paiement depuis décembre 2022. Ce sont des pays où, si vous y allez pour faire des affaires, vous ne serez pas payés. Donc, nous, comme assureurs crédit, nous disons stop, nous ne les couvrons pas. »
Pour Nabil Jijakli, il est important à noter la modification des rapports de force. « Si vous prenez le début du siècle, en 2000, les pays du G7 représentaient un peu plus de 65% du PIB mondial. À la même époque, les pays du BRICS faisaient 25% du PIB mondial. Vingt ans plus tard, en 2022, on constate que les pays du G7, sont passés de 67% à 45 % de parts dans le PIB mondial. Et les pays du BRICS, de leurs 25 ou 27%, sont aujourd’hui à 47%, et les ont donc dépassés en termes de PIB mondial. »
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