Moyen-Orient et intelligence artificielle au menu de Davos

Prime Minister Alexander De Croo delivers a speech at the 2024 World Economic Forum Annual Meeting in Davos, Switzerland, Tuesday 16 January 2024. The yearly meeting takes place from 15 to 19 January, with heads of governments and economic leaders. BELGA PHOTO ERIC LALMAND

Les tensions au Moyen-Orient sont au menu du Forum économique mondial de Davos, tout comme les opportunités générées par l’intelligence artificielle (IA). Ces deux thèmes ont également animé les discussions qu’a eues sur place le Premier ministre Alexander De Croo.

Plus que la guerre en Ukraine, ce sont bien le conflit entre le Hamas et les tensions en cours sur et autour de la mer Rouge qui constituent les principaux sujets de discussions de l’élite politique et économique mondiale rassemblée pour quelques jours à Davos en Suisse. C’est d’ailleurs ce dont a discuté le Premier ministre belge mercredi avec son vis-à-vis qatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani.

La Belgique considère cet Etat du Golfe comme un important partenaire de discussion, notamment pour son rôle de médiateur dans le conflit entre l’Etat hébreu et l’organisation extrémiste Hamas. “Notre position et le fait que nous nous y tenons sont appréciés”, commente M. De Croo. Notre pays reconnaît à Israël un droit à se protéger, tout en évitant que cela se fasse au prix de victimes civiles.

Les conséquences économiques du conflit ont également été évoquées en Suisse. Les compagnies maritimes privilégient l’Afrique et se gardent de plus en plus d’emprunter la mer Rouge en raison des nombreuses attaques de milices Houthies sur des pétroliers ou des porte-conteneurs. L’Europe doit donc patienter avant de voir arriver des navires en provenance d’Asie alors que les entreprises asiatiques voient leurs marchandises débarquer sur le Vieux Continent avec un certain délai.

L’émergence de l’ intelligent artificielle constituait l’autre partie du menu du rassemblement à Davos. Bon nombre d’intervenants qui l’évoquaient estiment que l’IA doit s’accompagner d’une forme de régulation. “Il faut laisser place à l’expérimentation, mais dès qu’un produit arrive sur le marché, il faut être très strict. Un peu comme cela se fait dans le secteur pharmaceutique”, a illustré Alexander De Croo.
Bon nombre de dirigeants politiques et de CEO de multinationales prennent part cette semaine au Forum de Davos.

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