Les prix du pétrole ont chuté lundi à New York, plombés par un net renforcement de la monnaie américaine, sur fond de regain d’angoisse sur les marchés face à la crise budgétaire en zone euro.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en juillet a terminé à 97,70 dollars, en baisse de 2,40 dollars par rapport à vendredi.
Le renforcement de la devise américaine rend le brut plus onéreux pour les investisseurs munis d’autres devises. Le billet vert était poussé à la fois par son statut de valeur refuge et par la faiblesse de l’euro lundi, alors que les mauvaises nouvelles s’accumulaient dans la région.
L’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé pendant le week-end à “négative” la perspective de la note de l’Italie, tandis que sa consoeur Fitch a réservé le même sort à la Belgique lundi. Les marchés continuent de craindre une possible restructuration de la dette de la Grèce, à l’impact potentiellement catastrophique pour le système financier de la région.
Sur le front des indicateurs, l’indice PMI des directeurs d’achats de la zone euro est tombé à son plus bas niveau en sept mois, reflétant un ralentissement de la croissance de l’activité privée. En Chine deuxième pays consommateur d’or noir, l’indice PMI de la banque HSBC a par ailleurs révélé un ralentissement de la croissance de l’activité manufacturière, à son plus bas niveau en dix mois.
Trends.be, avec Belga