Le déficit budgétaire de la Belgique s’est encore creusé en 2024

Le déficit public de la Belgique a atteint 4,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 4,1% du PIB l’an dernier.

Le déficit public de la Belgique a atteint 4,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, contre 4,1% du PIB l’an dernier, ont annoncé jeudi l’Institut des comptes nationaux (ICN) et la Banque nationale de Belgique (BNB). Une augmentation qui s’explique par le coût du vieillissement et l’alourdissement des charges d’intérêt.

Les deux institutions notent que le solde de financement des administrations publiques belges s’est encore creusé alors même “que les effets négatifs sur le solde des facteurs temporaires liés à la pandémie de coronavirus, à la crise énergétique et à la guerre en Ukraine ont disparu”.

Cette nouvelle aggravation s’explique ici par “une forte hausse des dépenses publiques, qui continuent d’afficher une tendance haussière structurelle induite par l’effet du vieillissement sur les pensions et sur les soins de santé”. En raison de la diminution des transferts reçus du pouvoir fédéral, ce sont surtout les déficits des communautés et des régions qui se sont creusés.

Globalement, les dépenses primaires se sont alourdies de 14,9 milliards d’euros, portant le ratio des dépenses primaires à 52,2% du PIB (+0,9% du PIB par rapport à 2023). “Après des années de baisse, les charges d’intérêt ont progressé pour la deuxième fois, de 0,3% du PIB” et le taux d’intérêt moyen sur l’encours de la dette a continué de grimper. Les recettes ont également crû, de 13,5 milliards, surtout poussées par l’impôt des sociétés.
La dette publique s’est donc encore enfoncée, pour s’établir à 104,7% du PIB (+1,5 pp).

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