La FEB mène des débats avec les présidents de parti mais exclus le Vlaams Belang et le PTB

À l’approche des élections fédérales, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) a décidé de mener des débats individuels et approfondis avec différents présidents de parti plutôt que le traditionnel débat qui rassemble toutes les formations politique sur une même scène. Deux grands absents sont cependant à y noter: le Vlaams Belang et le PTB/PVDA.
En collaboration avec nos collègues de Canal Z, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) a mené (et mène encore) une série de débats individuels d’une heure avec différents présidents de parti. L’objectif de la démarche est de faire découvrir au monde des entreprises le contenu des programmes respectifs des partis, explique-t-elle, mais aussi d’entamer une discussion ouverte avec les présidents de parti sur des thèmes clés qui auront un impact sur l’emploi, la croissance durable et la résilience du pays dans les années à venir. Ils seront progressivement diffusés, à partir de ce lundi, sur Canal Z (et sous forme de podcasts) d’ici à la fin février.
Le Vlaams Belang, premier parti en Flandre selon les derniers sondages, et le PTB n’y ont cependant pas été conviés. “Les deux partis n’ont pas été invités. En tant que Fédération des entreprises belges, nous n’allons pas débattre avec un parti qui veut faire disparaître la Belgique et avec un parti qui veut détruire le développement économique de notre pays”, a avancé Pieter Timmermans. “Nous n’allons pas inviter quelqu’un qui veut nous détruire”, a-t-il résumé.
“Nous présentons notre programme”, a-t-il ajouté, alors que la FEB dévoilait lundi son mémorandum électoral en vue des élections de l’an prochain. “Je ne dois rien faire pour leur donner la parole. Mais je veux (dans cet exercice de débats) avoir un maximum de présidents de parti autour de la table”, a expliqué Pieter Timmermans. A l’entendre, s’il donne la parole au Vlaams Belang, alors certains présidents de parti, surtout du côté francophone, ont prévenu qu’ils ne viendraient pas.
Il s’agit d’une décision du conseil d’administration, qui a été précédée de nombreuses discussions, glissait-on lundi à la FEB.
L’administrateur délégué de la Fédération se dit toutefois ouvert au débat avec ces deux partis. “Je n’ai aucun problème à discuter avec eux s’ils veulent débattre avec moi.”