La FEB appelle au dialogue avec l’administration Trump, le VOKA alerte sur des “risques importants pour l’économie belge”

Pieter Timmermans, le président de la Fédérations des Entreprises de Belgique (FEB) © Belga/AFP via Getty Images

La Fédération des entreprises de Belgique “prend acte” mercredi de la victoire du candidat républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Côté européen, elle appelle “à l’unité des États membres” dans les “relations avec la future administration Trump”.

La FEB rappelle que les Etats-Unis sont le 1er client de l’Europe et le 4e partenaire commercial de la Belgique, pour plus de 30 milliards d’euros d’exportations en 2023, ainsi “que sa principale source d’investissements étrangers”. “Des centaines de milliers d’entreprises et d’emplois y sont directement ou indirectement liés, des deux côtés de l’Atlantique”, note la FEB. 

La Fédération appelle donc à “l’approfondissement de cette relation transatlantique et stratégique, tant sur le plan économique que face aux grands défis mondiaux, qu’ils soient commerciaux, climatiques ou géopolitiques”. “Ceci requerra du dialogue et de la concertation, dans le respect mutuel”, conclut-elle.  

L’élection de Trump “pose des risques importants pour notre économie”, estime le Voka

L’élection du républicain Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis pose “des risques importants” qui pourraient réduire l’activité économique dans la zone euro d’1,5 %. Et “la Flandre, région exportatrice par excellence, est particulièrement vulnérable”, a prévenu l’association flamande des entreprises Voka dans une réaction à l’élection présidentielle américaine.

“Une entrave au commerce mondial”

“Dans un monde géopolitique déjà instable, Donald Trump menace d’ajouter une incertitude supplémentaire”, a poursuivi le Voka. “Il veut entraver le commerce mondial en rendant plus coûteuse l’importation de produits aux États-Unis.”

L’organisation patronale plaide dès lors pour une Europe plus forte, engagée en faveur de la compétitivité et de la productivité. “L’Europe et la Belgique devront être plus autonomes sur le plan économique et militaire. Les États-Unis restent un allié et un partenaire commercial très important, mais nous devrons de plus en plus nous débrouiller seuls”, a mis en garde Hans Maertens, le directeur général du Voka.

Selon lui, le marché européen est encore trop fragmenté car les différents pays ne parlent pas assez d’une seule voix. “Il faut donner la priorité au rétablissement de la compétitivité et de la productivité de nos entreprises afin qu’elles puissent rivaliser avec le reste du monde”, a-t-il conclu.

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