Il n’y a jamais eu autant d’étudiants jobistes en Belgique (mais ils ne sont pas assez pour résoudre la pénurie de main-d’oeuvre)

De plus en plus d'étudiants travaillent tout au long de l'année

En dix ans, le nombre de jobistes est passé de 441.000 à 627.000, selon les chiffres de l’ONSS, cités dans Le Soir lundi. Il n’y a jamais eu autant d’étudiants jobistes en Belgique.

Leur nombre est en constante augmentation depuis dix ans, il est passé de 441.000 (en 2012) à 627.000 (en 2022), selon l’ONSS. Une conséquence directe d’un assouplissement de la législation ces dix dernières années face à la pénurie dans certains secteurs. 

Désormais, un ou une étudiante peut travailler jusqu’à 600 heures par an contre 475 jusqu’ici, même si le quota maximal est rarement atteint – en moyenne, les filles travaillent 211 heures par an, les garçons 200.

Pénurie de main-d’œuvre

Sans surprise, c’est majoritairement l’horeca et le milieu du commerce qui ont leurs faveurs. Suivent les secteurs des loisirs et celui de la santé, en souffrance, qui accueillent la main-d’œuvre avec enthousiasme. Même si la présence massive d’étudiants sur le marché de l’emploi ne suffit pas à enrayer la pénurie. 

Le portefeuille des jeunes a aussi trinqué face à l’inflation. Près de la moitié des sondés ont accepté un emploi pour compenser la hausse du coût de la vie. 

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