Vers un feu vert de la Commission pour la 2e tranche du plan de relance belge : 909 millions d’euros

La Commission européenne a approuvé l’évaluation préliminaire de la deuxième demande de paiement de la Belgique dans le cadre du plan de relance post-covid. Cette deuxième tranche représente un montant de 909 millions d’euros, indique l’exécutif vendredi dans un communiqué.
La Facilité pour la reprise et la résilience (FRR) est un programme de subventions pour aider les pays à se relever de la pandémie de coronavirus. Il couvre des montants sans précédent: 648 milliards d’euros. Les Etats membres ont dû rendre des plans nationaux qui reprennent différentes étapes à atteindre (jalons et cibles dans le jargon) pour obtenir des financements.
Le plan de la Belgique a une valeur de 5,3 milliards d’euros et couvre des mesures dans le domaine du développement durable, de la transition numérique ou encore des réformes économiques et sociales. En tout, la Belgique prévoit 40 réformes et 119 investissements.
Mais la Belgique est en queue du peloton européen en ce qui concerne les tranches du plan déjà libérées. Un premier paiement de 943 millions d’euros n’a été validé que début juillet 2024 par la Commission.
Le royaume a demandé un deuxième paiement fin juillet dernier, qui vient d’être approuvé. Les 38 jalons et 8 cibles concernés ont été atteints, estime la Commission.
Parmi les mesures phares figurent des investissements dans l’infrastructure ferroviaire, tels que la suppression des goulets d’étranglement sur la ligne Bruxelles-Luxembourg, l’ajout de plus de 6.000 emplacements de vélo en Flandre et l’amélioration de l’accessibilité dans cinq gares.
Une autre initiative est le déploiement de la 5G par la mise aux enchères des bandes de fréquences et la mise à jour des normes en matière de rayonnement. Cette réforme a fait passer la couverture 5G de la Belgique de seulement 4% en 2021 à 40% en 2023, réduisant ainsi l’écart par rapport à la moyenne de l’UE.
La Commission doit encore transmettre son évaluation au Comité économique et financier (CEF), qui disposera alors de quatre semaines pour formuler son avis. Le versement à la Belgique pourra ensuite intervenir lorsque la Commission adoptera une décision en ce sens.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici