“Ce n’est pas au ministre à déterminer ce que les médecins peuvent prescrire”

“Ce n’est pas au ministre (de la Santé publique, Frank Vandenbroucke; NDLR) à déterminer ce que les médecins peuvent prescrire”, a réagi mardi l’Association belge des Syndicats médicaux (Absym) à l’annonce de l’interdiction du médicament contre le diabète Ozempic pour les non-diabétiques. Le ministre Vandenbroucke compte ainsi lutter contre la pénurie de ce médicament.

Le ministre souhaite que l’Ozempic soit réservé aux patients atteints de diabète de type 2. L’Absym estime que cette immixtion dans la liberté thérapeutique du médecin va trop loin, même si la fédération des médecins est favorable à une recommandation.

L’Absym propose donc d’interdire l’exportation parallèle du médicament vers d’autres pays, plutôt que de limiter le nombre de prescriptions. En outre, pour éviter de mettre encore plus de patients en difficulté, l’Absym préconise également le remboursement d’autres médicaments contre l’obésité, tels que le Saxenda.

“Pour les patients ayant un IMC (indice de masse corporelle; NDLR) élevé, le traitement par Ozempic est bel et bien de la bonne médecine”, déclare l’Absym. “En outre, une interdiction comporte le risque que le produit se retrouve dans le circuit illégal.” L’Agence européenne des Médicaments (EMA) et l’Agence fédérale belge des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) ont toutes deux appelé à la vigilance face aux contrefaçons d’Ozempic.

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