Bart De Wever persévère: il continue à tenter l’Arizona, envers et contre tout

Bart De Wever continue. BELGA PHOTO DIRK WAEM
Olivier Mouton
Olivier Mouton Chef news

Le formateur royal obtient une nouvelle prolongation de sa mission de la part du palais, jusqu’au 25 novembre, pour tenter de trouver un accord avec les socalistes flamands. Il tenterait une nouvelle méthode de travail.

La coalition Arizona, avec les socialistes flamands, reste la formule privilégiée pour le futur gouvernement fédéral. Et Bart De Wever, président de la N-VA, reste l’homme de la situation pour la mener à bien.

A sa demande, le palais royal a prolongé sa mission de formateur jusqu’au 25 novembre pour tenter, une nouvelle fois, de faire advenir cette formule en surmontant les réticences de Conner Rousseau, président de Vooruit.

La pression des centristes

Texto: “Le Roi a constaté qu’il n’y avait pas encore de percée décisive pour la formation d’un nouveau gouvernement mais que des pourparlers étaient toujours en cours. Il a donc décidé de reconduire M. De Wever dans ses fonctions et lui a donné jusqu’au 25 novembre pour sortir de l’impasse.”

La position des deux présidents centristes, Sammy Mahdi (CD&V) et Maxime Prévot (Engagés), n’est pas étrangère à cette prolongation. Tous deux estiment que la formule Arizona est la plus stable et rejettent une coalition Lago (avec l’Open VLD à la place de Vooruit), ne disposant que d’un siège de majorité.

Sammy Mahdi était le plus dur, comparant cette coalition Lagon à un “cirque” potentiel, chaque député ayant le loisir de réclamer ce qu’il voulait en échange de son soutien.

Faute d’alternative, l’Arizona reste donc en piste, avec l’espoir de faire revenir Conner Rousseau à la raison.

Une nouvelle méthode de travail

Pour y arriver, et faute d’élément probabant sur le fond, Bart De Wever aurait proposé au roi une nouvelle méthode de travail, croit savoir De Standaard.

Au lieu de rédiger de nouvelles “Supernota”, il proposerait une série de questions concrètes, prouvant que des équilibres peuvent être trouvés. Il s’agit aussi, selon ce que disaient les autres présidents de partis, de prouver que ce n’est pas “Vooruit contre tous”.

Dans un entretien à Trends Tendances, Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot plaidaient également pour un “conclave” à huis-clos, évitant les fuites incessantes.

Quelle chance de réussite a encore cette formation qui avance à la vitesse d’un escargot?

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