Adrien Dolimont ne souhaite pas faire repousser la réforme du chômage

Adrien Dolimont (MR), BELGA PHOTO BRUNO FAHY

Le gouvernement fédéral et les entités fédérées se sont réunis, mercredi après-midi, pour un comité de concertation (Codeco) consacré, entre autres, à l’importante réforme du chômage décidée par l’Arizona. La réforme du chômage, qui doit limiter les allocations à deux ans, sera mise en oeuvre graduellement. Un comité “tout à fait classique qui s’est déroulé dans une ambiance constructive” et au cours duquel le Fédéral s’est dit “ouvert à échanger sur le dossier de l’emploi”, a affirmé le ministre-président wallon, Adrien Dolimont, à l’issue de la rencontre.

En début de semaine, L’Echo et la RTBF ont révélé que la Wallonie a adressé une note au comité de concertation dans laquelle la Région pointe entre autres un décalage entre la première vague d’exclusions du chômage (début 2026) et les compensations financières envisagées par le Fédéral pour les CPAS.

Au cabinet Dolimont, on évoquait plutôt, mercredi matin, “un listing des questions à examiner” autour de cette réforme du chômage. “Il n’y a eu absolument aucune difficulté à la lecture des différentes informations relayées par les régions, notamment en matière d’emploi. Le Fédéral est parfaitement ouvert à échanger sur le sujet”, y précise-t-on au terme du Codeco.

Pas de report

Hier matin, sur LN24, le ministre-président wallon a précisé qu’il ne demandait par un report de la réforme, mais qu’il attendait surtout “toutes les informations nécessaires d’ici l’été”. Sans quoi la réforme ne pourrait démarrer au 1er janvier 2026 dans de bonnes conditions. Adrien Dolimont (MR) fait ici référence aux chiffres précis des exclusions du chômage, “pour qu’on puisse actionner l’accompagnement du public visé”.

Les concertations vont se poursuivre, comme c’était déjà le cas jusqu’à présent, entre notamment les différents ministres de l’Emploi, indique encore le cabinet du ministre-président.

Durant le Comité de concertation, le libéral a de nouveau insisté sur l’importance du timing, ce dont toutes les parties sont conscientes “car la réussite de la réforme passera par une réussite collective, à tous les niveaux”. En coulisses, au sein du gouvernement fédéral, on discute déjà d’un phasage de la réforme en 4 étapes.

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