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Fusion des polices à Bruxelles : les bourgmestres disent non !

Emmanuel Coundouris Journaliste

La fusion des six zones de police bruxelloises promet une meilleure coordination et des économies d’échelle, selon ses partisans. Mais les opposants redoutent un affaiblissement de la police de proximité et une perte d’autonomie communale. Avec de surcroit un refinancement limité et une ferme opposition, l’Arizona devra peut-être modifier la loi sur la police intégrée pour la rendre obligatoire.

Le projet de fusion des six zones de police bruxelloises en une seule entité suscite un vif débat. Ses partisans y voient une amélioration de la coordination et des économies d’échelle, tandis que les bourgmestres redoutent un affaiblissement de la police de proximité et une perte d’autonomie communale.

Pour Christian-Paul de Valkeneer, coprésident du GEPS (UCLouvain), cette fusion est une évolution logique :

« Aujourd’hui, gérer la sécurité avec six zones distinctes ne garantit plus une protection efficace à un coût raisonnable. »

L’Arizona promet un refinancement de 70 millions d’euros sur deux ans, mais ce montant semble insuffisant.

« Avec 35 millions d’euros par an pour 40.000 policiers, l’impact sera limité », estime Christian-Paul de Valkeneer.

Si la fusion des polices est aujourd’hui basée sur le volontariat, une modification de la loi serait nécessaire pour la rendre obligatoire. Un débat qui risque de raviver la question d’une possible fusion des communes bruxelloises.

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