Entreprises: les nouvelles aides économiques bruxelloises entrent en vigueur

Les entreprises de Bruxelles bénéficieront désormais d’un soutien renforcé et d’une transition amplifiée grâce aux nouvelles aides économiques.

La réforme des aides économiques bruxelloises est maintenant opérationnelle ! Cette réforme se caractérise par un accès simplifié et des aides accrues pour les entreprises qui s’engagent dans la transition sociale et environnementale. Elle représente l’une des réalisations majeures de la stratégie économique de transition bruxelloise, connue sous le nom de « Shifting Economy ».

La Région de Bruxelles est un terreau fertile pour les entreprises et le moteur économique du pays. Depuis 2019, encourager cet écosystème dynamique a été un objectif prioritaire du Gouvernement bruxellois. L’objectif était de réorienter l’ensemble des aides économiques pour mieux soutenir les entreprises qui assument leurs responsabilités sociales et environnementales. Après finance&invest.brussels, citydev.brussels, hub.brussels et Innoviris, c’est maintenant au tour de Bruxelles Économie Emploi de réorienter et de réformer ses aides au développement économique.

3 000 à 4 000 entreprises chaque année

Ces aides représentent près de 30 millions d’euros octroyés chaque année par Bruxelles Économie Emploi pour aider les entreprises à réaliser des investissements, à recruter, à se digitaliser et désormais à améliorer leur impact social ou environnemental. Elles constituent l’un des principaux leviers régionaux de soutien à l’entrepreneuriat, bénéficiant à environ 3 000 à 4 000 entreprises chaque année, qu’elles soient en phase de lancement, de transformation ou de développement.

La réforme simplifie le paysage des aides au développement économique en réduisant le nombre de types d’aides de 26 à 18. Cette simplification vise à rendre le système des aides plus lisible, plus simple et mieux adapté aux besoins des entrepreneurs ainsi qu’aux objectifs de politique publique de la Région. Elle s’accompagne d’une orientation claire vers les modèles économiques exemplaires sur le plan social et environnemental, avec pour objectif la décarbonation totale de l’économie bruxelloise d’ici 2050. Des barrières administratives ont également été levées et les moyens alloués aux priorités économiques régionales ont été renforcés, notamment pour les entreprises en démarrage, celles qui contribuent aux objectifs sociaux et environnementaux, ainsi que pour la digitalisation des entreprises.

Par exemple, voici quelques-unes des nouvelles primes disponibles :

• Une prime pour obtenir des conseils visant à améliorer l’impact social et environnemental de son entreprise, couvrant de 50 à 80 % des frais ;
• Une prime à l’investissement pour améliorer la consommation énergétique ou réduire l’utilisation de matières premières, couvrant jusqu’à 50 % des investissements ;
• Une prime pour la mobilité à faibles émissions afin de réduire l’impact environnemental de la logistique, en investissant dans un véhicule utilitaire électrique ou un vélo cargo.

En plus de mieux répondre aux besoins des entreprises, les nouvelles primes seront majorées pour celles qui répondent à des critères d’exemplarité sociale ou environnementale, en contribuant à des objectifs tels que le recyclage, l’amélioration des performances énergétiques, la création d’emplois de qualité, l’accessibilité des commerces aux personnes à mobilité réduite, ou encore la diversité au sein des équipes. Cette majoration pourra atteindre 45 % pour certaines primes.

” Avec cette réforme, nous concrétisons l’idée qu’il est logique de récompenser économiquement les entreprises qui intègrent les dimensions sociales et environnementales dans leur activité par rapport à celles qui ne le font pas. Nous devons mieux soutenir toutes les entreprises qui s’y engagent “, souligne la Secrétaire d’État.