Bart De Wever prolongé par le roi pour aboutir fin janvier: “Il n’y avait aucune raison de ne pas le faire”
Le formateur va tenter de conclure – enfin – la négociation d’un gouvernement Arizona pour la fin du mois. Même si les observateurs demeurent dubitatifs.
La bonne humeur était visiblement de mise à la table des négociations fédérales, ce mardi. La preuve? Cette photo publiée par Bart De Wever lui-même sur Instagram d’une galette des rois largement mangée, précisant que Maxime Prévot, président des Engagés, a eu la fève. Vive le Roi! Et tant pis pour l’accélération du tempo…
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C’est pourtant bien le “vrai roi” Philippe, en personne, que le formateur N-VA a retrouvé à 16h pour un nouveau rapport, alors que le palais s’impatiente. “Il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas prolongé”, fuitait un message envoyé au Standaard depuis la table des négociations.
Dont acte: “M. De Wever lui a confirmé que les partenaires impliqués dans les négociations gouvernementales souhaitaient aboutir d’ici la fin du mois, confirme le palais. Le Roi recevra donc M. De Wever en audience le 31 janvier prochain.
Une “percée décisive” a-t-elle eu lieu? Pas vraiment, si ce n’est que le volet “emploi” semble bien dégagé. Les observateurs restaient dubitatifs, tant le bras de fer fiscal restait de mise en dépit de longues heures de discussions. La ligne “pas de taxe” défendue par le MR et la volonté de “faire contribuer les épaules les plus larges” de Vooruit restent en contradiction.
Objectif fin janvier
Mais derrière les slogans, des ouvertures suffisantes étaient perceptibles et aucun clash n’a eu lieu, ce qui laissait le loisir au roi d’espérer une issue positive. Même si quelques frictions ont tout de même eu lieu sur la façon de s’attaquer à la fraude fiscale.
Bart De Wever s’est désormais fixé une date-butoir pour le fin du mois de janvier. L’Arizona (N-VA, MR, Engagés, Vooruit et CD&V) sera-t-elle définitivement sur les rails? Le président de la N-VA est “prisonnier de sa propre formation”, écrivait le Tijd ce mardi matin. Condamné à réussir.
“Mais s’il n’y a pas de gouvernement à la fin du mois de janvier et aucun aboutissement dans les quinze prochains jours de février, il sera peut-être temps de penser à autre chose”, nous confiait un analyste avisé en cours de journée.
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