Au pouvoir depuis 2015, les conservateurs du parti Droit et Justice (PiS) ont voté les 20 et 21 juillet une troisième réforme mettant à mal l’indépendance de la justice. La Commission européenne a menacé le pays d’une sanction pour non-respect de la séparation des pouvoirs. Une première. Devant le tollé et les manifestations, le président Andrzej Duda a finalement mis son veto au texte.
Par Jean-Christophe de Wasseige