Tesla, Hyundai… qui sera le premier constructeur de véhicules électriques à ouvrir une usine en Arabie Saoudite ?
L’Arabie Saoudite veut développer l’industrie des véhicules électriques sur son territoire. Tesla, Hyundai… Riyad veut attirer les grands du marché. Ils rejoindraient ainsi Lucid. La start-up américaine devrait commencer les travaux pour son usine l’année prochaine.
Neymar, Steven Gerrard, Karim Benzema, Yannick Carasco… L’Arabie Saoudite a fait parler d’elle cet été, avec les stars du ballon rond qui ont signé pour un club du Royaume. Mais le football n’est pas le seul mercato où Riyad veut attirer des acteurs importants.
En février, le pays a annoncé des plans d’investissement pour développer la filière des véhicules électriques. Il vise un demi-million de véhicules produits par an en 2030. Il s’agit d’une des pistes pour l’après-pétrole, comme le tourisme et la cité futuriste Neom.
Tesla… ou pas ?
Ces plans de développement de l’industrie semblent donc commencer à se concrétiser. Ce lundi, le Wall Street Journal rapportait que l’Arabie Saoudite était en pourparlers, à un stade très précoce, avec Tesla pour l’ouverture d’une usine. Sur X, le patron Elon Musk a réagi en parlant d’un “article totalement faux”. Qu’en est-il donc vraiment de Tesla et de Riyad ? L’avenir nous le dira.
Dans tous les cas, l’Arabie saoudite courtiserait Tesla avec la possibilité d’acheter des métaux rares nécessaires à la fabrication des batteries. Elle veut investir dans des actifs entre autres au Congo, qui détient par exemple 70% des réserves mondiales de cobalt.
L’accès à ces minerais-clé est un élément très important. De nombreux constructeurs veulent d’ailleurs s’associer avec des sociétés minières pour assurer leurs approvisionnements et doubler la concurrence. L’Arabie Saoudite a donc une carte importante à jouer, si les négociations avec Kinshasa aboutissent.
Hyundai
Là où les choses n’ont donc pas l’air sûres pour Tesla, elles avancent bien pour Hyundai. Un protocole d’entente pour la construction d’une usine à véhicules électriques a déjà été signé plus tôt cette année, rappelle Electrek. Ce lundi, des médias économiques coréens rapportent que le deal devrait être finalisé en octobre, lors d’une visite du président de Hyundai, Chung Euisum.
Voilà une porte d’entrée importante vers le Moyen-Orient pour le groupe coréen. Une région où le pétrole est roi, mais qui voudrait se diversifier.
Hyundai serait ainsi le deuxième constructeur de véhicules électriques à annoncer des plans de construction d’une usine en Arabie Saoudite, ou en tout cas le premier acteur mondial. La start-up américaine Lucid, détenue à 61% par le Fonds souverain saoudien (PIF) a déjà annoncé qu’elle construirait une usine l’année prochaine. L’installation pourrait produire 150.000 véhicules par an, là où la marque en a produit 7.000 en 2022.
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