SNCB: un plan de transport 2025 revu à la baisse
Le conseil d’administration de la SNCB a validé vendredi, à l’unanimité, le plan de transport 2025, indiquent les chemins de fer.
Le conseil d’administration de la SNCB a validé vendredi, à l’unanimité, le plan de transport 2025, indiquent les chemins de fer. Le plan entrera en vigueur le 14 décembre prochain et prévoit une croissance de l’offre ferroviaire de 2% et le rétablissement de 220 trains qui avaient été supprimés en 2022 par manque de personnel. “Globalement, pendant la durée du Plan de transport 2023-2026, un taux de croissance de 5% sera ainsi atteint au lieu des 7% prévus initialement”, reconnait la SNCB, pointant un manque d’effectifs et une capacité limitée du réseau Infrabel en certains endroits.
Une croissance à l’horizon 2032
La SNCB confirme cependant son objectif d’une croissance de l’offre de 10% à l’horizon 2032. “Les projets qui ne peuvent pas être réalisés maintenant seront intégrés dans les futurs Plans de transport à partir de décembre 2025.” Informé de la décision du conseil d’administration de la SNCB de reporter les extensions du plan de transport, le syndicat socialiste a réagi, estimant la décision “pertinente” et “conforme aux engagements liés à l’accord social”. La CGSP Cheminots considérait “impossible de rencontrer les ambitions de croissance de l’offre de 7,6%” compte tenu des conditions – et nombreuses suppressions de trains – au sein du service. “A ce stade, je pense que la priorité absolue doit être de stabiliser et de consolider l’offre actuelle”, commente le président du syndicat, Pierre Lejeune. “D’autre part, afin de rencontrer ces objectifs, il est indispensable de disposer du personnel suffisant. Aujourd’hui, malgré les efforts de recrutements qui sont entrepris, l’ensemble des besoins n’est pas rencontré.” Selon le président national de la CGSP Cheminots, “sur les 1.500 engagements prévus, seule environ la moitié ont été concrétisés.” Avant même le conseil d’administration, le ministre démissionnaire de la Mobilité, Georges Gilkinet, avait réagi à des informations de presse évoquant la révision à la baisse des ambitions, en demandant à la SNCB de revenir sur sa décision