Smart #3, grande et gracile

Smart poursuit son renouveau : après la “hashtag-one”, la gamme s’élargit avec cette plus grande #3, qui n’a plus rien de la petite puce des débuts.

Sa robe longue empreinte de finesse a été dessinée en Allemagne, mais le modèle est produit en Chine, Smart étant depuis 2020 une coentreprise détenue à 50/50 par Daimler (maison mère de Mercedes) et le groupe chinois Geely (propriétaire notamment de Volvo).

La base technique est celle des #1 et Volvo EX30, mais le style est ici spécifique. A bord, le mobilier épuré est repris de la #1 et globalement bien fini, sans toutefois atteindre les standards de raffinement des marques premium.

Toutes les fonctions de bord se contrôlent via l’écran central de 12,8 pouces ; c’est déroutant dans les premiers temps, mais on s’y fait. L’habitabilité arrière impressionne, mais le volume des coffres (avant et arrière) nettement moins…

Au volant, cette Smart se révèle agile et les contours de sa carrosserie sont faciles à cerner en ville. Sur les grands axes, le compromis confort/tenue de route est bon, la #3 faisant preuve d’une belle dose de dynamisme.

Deux déclinaisons de puissance sont proposées : moteur arrière de 272 ch (à partir de 37.495 euros) ou bimoteur de 428 ch (49.995 euros). La seconde en fait un peu beaucoup (0-100 km/h en seulement 3,7 secondes !), même si le châssis suit bien le rythme. La monomoteur nous semble plus cohérente et déjà amplement performante. Elle est proposée avec une petite batterie (47 kWh nets) mais on vous conseille la plus grosse pile (62 kWh), offrant davantage de polyvalence (360 kilomètres d’autonomie réelle durant ce test) tout en conservant un tarif concurrentiel (à partir de 42.495 euros), Smart profitant sur ce point de sa fabrication made in China.

Au bout du compte, si cette Smart n’a plus l’âme allemande, c’est une voiture électrique aboutie et cohérente, agréable à regarder comme à conduire. On rappellera que les Smart sont vendues en Belgique dans 12 concessions Mercedes ou en ligne.