Renault 4 E-TECH, le retour de la R4

Après la craquante R5 E-Tech, Renault poursuit sur sa tendance néo-rétro en faisant renaître la R4, en mode électrique.

Épaules droites, calandre verticale, feux ronds à l’avant, optiques gélules verticales à l’arrière, boucliers à butoirs, vitres de custode à l’arrière et toile en guise de toit (option) ; la R4 des temps modernes fait un gros clin d’œil à son aïeule. Et tout comme elle, cette nouvelle Renault est assez haute sur pattes pour pouvoir gambader sur les terrains abîmés.

Les passagers sont posés dans des sièges à la mousse épaisse, tendus de revêtements colorés en tissu ou en jean. La console centrale est reprise de la R5 E-Tech, avec un tableau de bord matelassé côté passager. La finition est globalement soignée, avec pour seule critique une console centrale façonnée en plastique dur d’aspect bon marché. Les écrans sont bien sûr présents et commandent un multimédia dernier cri avec Google intégré.

Les places arrière sont suffisamment spacieuses, mais l’accès est problématique : les grands se cognent facilement la tête contre le montant de toit…

Le coffre arrière est pratique, grâce au seuil de chargement bas, mais il n’y a pas de coffre sous le capot avant (frunk), où l’on trouve au choix deux moteurs : 120 ch (batterie de 40 kWh) ou 150 ch (52 kWh).

En route, on apprécie le silence et la douceur de suspension.

Bref, cette R4 à pile est globalement une réussite. Elle est nettement plus pratique (coffre, habitabilité arrière) que la R5 électrique, agréable à conduire et plutôt bien tarifée par rapport à la concurrence.

Bien sûr, à 30.000 euros minimum, la R4 des temps modernes n’est plus aussi démocratique que son aïeule et ne sera plus la voiture de tout le monde. Elle n’apporte rien de vraiment innovant dans son segment, mais y souffle un vent de fraîcheur agréable, emballé dans un package à la saveur vintage.

Dommage que Renault ne propose pas le modèle dans une version thermique, ce qui aurait permis de toucher un public plus large.

Electric 150
– moteur électrique synchrone à rotor bobiné (sans terres rares), 150 ch (110 kW) / 245 Nm ;
– batterie : 52 kWh bruts/49 kWh utiles,
– temps de charge : environ 26h sur prise domestique, 4h45 sur borne AC (max. 11 kW), de 15 à 80% en 30 min sur borne DC (100 kW max.) ;
– longueur : 4,14 mètres,
– poids : 1.462 kg

Performances :
– vitesse maxi : 150 km/h (bridée) ;
– 0-100 km/h en 8,1 s ;
– autonomie (théorique/de l’essai) : 409 km/335 km ;
– consommation moyenne de l’essai (20°C) : 14,6 kWh/100 km ;
– rejets CO2 : 0 g/km

Prix : 32.900 euros ; déductibilité fiscale : 100%

Les + :
Style nostalgique sympathique ;
aspects pratiques soignés ;
silence et douceur de conduite ;
multimédia Google très efficace (GPS, applications, etc.) ;
rapport prix/prestations pour le segmen

Les – :
– Accès à l’arrière problématique pour les grands passagers ;
– dommage qu’elle n’existe pas en essence à prix plus réduit…

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