Enfin une indemnisation pour les moteurs PureTech

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Le moteur PureTech 1,2 litre développé par ce qui était encore à l’époque le groupe PSA (devenu Stellantis depuis) devait être une merveille technologique capable d’être performant, tout en étant économe en carburant.

Mais patatras, installé entre 2014 et 2022 sur une quinzaine de modèles du groupe (Peugeot Partner, 208, 308 et 5008 ; Citroën Berlingo, C3 et C4 ; Opel Crossland X et Grandland ; DS 3 et 4), il a causé des ennuis en série.

En cause ? Une courroie de distribution (changée en juin 2022) qui baigne dans l’huile du moteur, avec une possibilité d’usure prématurée et de formation de copeaux de caoutchouc qui peuvent engendrer une surconsommation d’huile, une baisse de puissance du moteur, un durcissement de la pédale de frein voire une casse moteur.

L’ampleur du problème est paneuropéen et en 2020, la Commission européenne a lancé une alerte qui a provoqué le rappel de centaines de milliers de véhicules. En Belgique, après des mois d’inertie et de plaintes, Stellantis a enfin promis d’indemniser les propriétaires s’ils ont engagé des frais de réparation dans le réseau officiel entre le 1er janvier 2022 et le 18 mars 2024. Ce que d’aucuns jugent beaucoup trop restrictif.

Une plateforme d’indemnisation, initialement prévue en février, sera enfin lancée en mai. Impossible de savoir combien de Belges sont inclus dans les conditions.

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