27 minutes pour parcourir 10 kms: Bruxelles dans le top 10 des villes les plus embouteillées au monde
Bruxelles figure parmi les dix villes les plus embouteillées du monde, selon le rapport annuel de TomTom. La durée moyenne pour parcourir 10 kilomètres en voiture dans la ville est de 27 minutes.
Selon le rapport annuel de TomTom, l’entreprise néerlandaise de système de navigation GPS, Bruxelles se classe au dixième rang mondial des villes les plus sujettes aux embouteillages. À l’échelle européenne, la capitale belge se classe également à la cinquième place, juste après Londres, Dublin, Milan et Bucarest.
Le rapport, basé sur les données de plus de 600 millions de systèmes de navigation et de smartphones, offre un aperçu des tendances de la circulation dans 387 villes de 55 pays. Il se concentre sur la circulation dans les centres-villes, qui à Bruxelles coïncide avec les limites régionales. La durée moyenne pour parcourir 10 kilomètres en voiture à l’intérieur de cette zone a augmenté de 20 secondes par rapport à l’année précédente. En 2023, il fallait ainsi compter en moyenne 27 minutes pour parcourir 10 kilomètres à Bruxelles. Selon TomTom, le pire moment de la semaine pour les automobilistes serait le jeudi entre 17h et 18h.
Une vitesse de 18 km/h
Le 14 novembre 2023 a été identifié comme le jour avec les embouteillages les plus importants de l’année. Les conducteurs ont ce jour-là parcouru 10 kms en 33 minutes et 10 secondes. Sur les 257 heures passées en moyenne par un automobiliste sur les routes bruxelloises en 2023, 104 heures ont été consacrées aux embouteillages. Cela équivaut à quatre jours et huit heures, ou au temps nécessaire pour lire 51 livres, selon les estimations de TomTom.
La vitesse moyenne sur les routes de la capitale en 2023 était de seulement 18 km/h, soit aussi rapide qu’un vélo ou une trottinette électrique. Le rapport souligne l’impact significatif des embouteillages sur le temps de conduite des habitants de Bruxelles et appelle à des solutions urgentes pour atténuer les conséquences économiques, écologiques et sanitaires de cette situation.
5 milliards d’euros
Les pertes de temps et le surcroît de consommation et d’émissions polluantes provoqués en Belgique par les embouteillages représentent un coût estimé à plus de cinq milliards d’euros l’an dernier, soit 4% de plus qu’en 2022, selon des chiffres du “Belgian Mobility Dashboard” établi par la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) et la Febiac, la fédération du secteur automobile.
Les mois d’octobre et novembre ont été les plus “coûteux” sur ce plan, à respectivement 552 et 513 millions d’euros. A l’inverse, les coûts liés à la congestion sur les routes belges ont été les plus faibles en juillet (271 millions d’euros).
Record de bouchons en Flandre
Au nord du pays, les routes n’ont jamais été autant encombrées qu’en 2023, avec un mois de novembre particulièrement noir à cet égard, selon le Vlaams Verkeerscentrum. La FEB et la Febiac calculent les coûts économiques générés par la congestion en se basant sur les pertes de temps, la consommation supplémentaire de carburant et le coût des émissions supplémentaires des véhicules, qu’elles convertissent ensuite en valeurs monétaires.
La FEB et la Febiac calculent les coûts économiques générés par la congestion en se basant sur les pertes de temps, la consommation supplémentaire de carburant et le coût des émissions supplémentaires des véhicules, qu’elles convertissent ensuite en valeurs monétaires.
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