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Manque de chance pour la Loterie nationale
C’est un comble, Janie Haek, le nouveau patron de la Loterie nationale n’a pas de chance… Cet ancien dirigeant de la SNCB a dû présenter, pour la 1ère fois devant la presse, les comptes de la Loterie qui ne sont pas si mauvais dans l’absolu, puisqu’en terme de chiffre d’affaires, l’année 2013 a même été la deuxième meilleure année de son histoire. Mais le seul “hic”, c’est que cela n’a pas permis à la Loterie nationale de finir l’année dans le vert, c’est même la première fois depuis 10 ans que la Loterie nationale termine un exercice… en perte !
La faute à qui ? Mais d’abord, à l’Etat qui comme chaque année pompe dans les caisses de la Loterie, sauf qu’en 2013, la ponction a encore augmenté, portant la part versée à l’Etat à 146 millions d’euros!
Mais l’Etat n’est pas le seul responsable. La Loterie nationale ne maîtrise pas non plus le calendrier : en 2013, il n’y a eu que 2 vendredis 13 contre 3 en 2012, or comme les joueurs sont très superstitieux, cela a joué en sa défaveur…
Et un autre élément a également joué son rôle négatif, c’est la fréquence des gains. Il est clair que plus les joueurs gagnent et moins il y a de grosses cagnottes à présenter au public. En 2013, la cagnotte de l’euro million a dépassé 3 fois le montant de 150 millions d’euros contre 7 fois en 2012. Là encore, cela fait une sacrée différence puisqu’une cagnotte de, par exemple 190 millions d’euros comme c’était le cas en 2012, eh bien, cela fait 30 millions d’euros de mises. Tous ces éléments mis bout à bout expliquent pourquoi l’année 2013 s’est soldée par une perte au niveau des comptes de la Loterie nationale.
Et pour 2014, le nouveau patron de la Loterie se montre prudent en terme de prévision… D’abord, parce que la Loterie nationale va devoir encore investir en informatique, ne serait-ce que pour lui permettre d’arrive dans votre poche, via les smartphones et autres tablettes. Et aussi, parce qu’elle devra compenser les fermetures régulières de points de vente rentables comme les libraires par de nouveaux points de vente comme les stations-services ou les grandes surfaces.
Mais en sachant bien que rien n’équivaut à un libraire, car l’une des motivations principales pour se rendre chez un libraire, c’est pour acheter un produit de la Loterie nationale, ce qui est moins souvent le cas lorsque l’on se rend à une station-service… Comme le faisait remarquer la presse, la présence des Diables à la Coupe du Monde de football de l’été prochain permettra peut-être de donner des couleurs à la Loterie nationale via son service de paris sportifs : le fameux Scoore. Vivement l’été donc !
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