L’UE prolonge ses mesures énergétiques de crise

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Les ministres de l’Énergie de l’UE ont décidé mardi de prolonger une année de plus les mesures exceptionnelles qu’ils avaient décidées il y a un an dans le contexte de la crise énergétique. Il s’agit du plafonnement dynamique du prix du gaz naturel, des achats conjoints de gaz par les États membres et l’accélération des autorisations de projets d’énergie renouvelable.

“La situation dans l’UE consécutive à l’invasion russe de l’Ukraine reste fragile”, a justifié la présidence espagnole du Conseil de l’UE.

L’UE continue de réduire ses importations de gaz russe, a souligné la commissaire européenne à l’Énergie, Kadri Simson, à l’issue de la réunion. En 2023, elle en aura ainsi importé 40 milliards de mètres cubes (moitié GNL, moitié gazoduc), contre 80 milliards en 2022.

Accéléreration des énergies renouvelable

En marge de la réunion, onze pays de l’UE ont adopté une déclaration dans laquelle ils s’engagent à stimuler l’utilisation des énergies renouvelables en Europe et à adopter des mesures pour atteindre les objectifs climatiques qui y correspondent. La Belgique est l’un des membres de ces “Amis des énergies renouvelables”. Leur déclaration a été envoyée à la Commission. “Nous devons encore accélérer le développement des énergies renouvelables et renforcer les réseaux électriques en Europe. Cela permettra à un plus grand nombre de personnes de bénéficier d’une énergie abordable et nous rendra moins dépendants des importations de combustibles fossiles“, a déclaré la ministre autrichienne Leonore Gewessler.

La Belgique a également signé un manifeste pour le financement de l’efficacité énergétique. “La forme d’énergie la moins chère et la plus durable est celle que nous ne consommons pas. Réduire notre consommation d’énergie et accroître l’efficacité énergétique renforcera notre sécurité énergétique, notre population et notre planète”, a déclaré la ministre fédérale de l’Énergie, Tinne Van der Straeten. “Les pouvoirs publics ont un rôle important à jouer en fournissant et en mobilisant les ressources financières nécessaires pour rendre nos maisons et nos industries neutres en carbone d’ici 2050 au plus tard. En signant cette déclaration, la Belgique s’engage à adapter ses politiques en conséquence.”

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