(Belga) Les syndicats ont bloqué lundi l’accès aux fournisseurs des bâtiments de Tessenderlo Chemie, à Ham (province de Limbourg). Le personnel exige davantage de clarté sur le sort du site à la suite de la fermeture, à la fin de l’an dernier, de la division phosphates, a indiqué Rob Urbain, de la FGTB.
Il y a quelques années, l’entreprise a annoncé vouloir mettre fin à sa division phosphates pour la fin 2013, car il n’y a plus de permis pour les rejets de sel. Cela aura un impact sur les autres activités du site, et la société s’y prépare déjà depuis longtemps, d’après ses propres dires. Les syndicats se font des soucis et demandent plus de clarté. “Les gens sont inquiets. Nous voulons avoir un topo de la situation après la fermeture”, a indiqué M. Urbain. “Nous ne sommes pas sur le pied de guerre, mais nous voulons une discussion d’adultes.” L’action de lundi devrait rester limitée à une journée. Le personnel travaille, mais les militants syndicaux bloquent l’accès aux personnes extérieures. Au nom de la direction, la porte-parole Kathleen Iwens explique que les plans pour assurer l’avenir du site sont à l’étude. “Au fur et à mesure, nous donnerons plus d’information. Une prochaine mise à jour de la situation est prévue en mars”, a-t-elle ajouté. “L’impact global sera connu au plus tôt pour l’été.” Le fait que le projet a été lancé prouve que l’entreprise croit encore à un avenir pour le site, a encore affirmé la porte-parole. L’objectif est de communiquer de manière “ouverte et transparente”. Quelque 400 personnes travaillent chez Tessenderlo Chemie à Ham. (HED)