Les saucissons made in Gaume

Vendus en grande distribution, principalement chez Delhaize et Carrefour, les pâtés et saucissons Salaisons Blaise préservent leur notoriété grâce à leur composition 100% belge. Sur le site de production situé à Florenville, en province de Luxembourg, une vingtaine d’employés élaborent des produits à base de porc. On vous détaille le processus de production de leur collier à l’échalote, variante du collier gaumais.
Rester à taille humaine après plus de 110 ans d’activités
A Florenville, les Salaisons Blaise ont plus que pignon sur rue, c’est une institution ! L’entreprise a été créée en 1910 par Maurice Blaise. Il s’agit au départ d’une boucherie et charcuterie, encore aujourd’hui installée sur la place Albert, au centre de Florenville, et toujours gérée par la famille Blaise. C’est Stéphanie Fontenoy, arrière-petite-fille du fondateur, qui a recentré les affaires en développant notamment en 2003 un nouveau site de production de 2.000 m2, situé dans le parc économique de la ville. ” Nous concentrons désormais la production sur la grande distribution, avec une trentaine de produits, dont les saucissons et les pâtés. Environ 80% de ces produits sont disponibles sous la marque Salaisons Blaise et 20% en marque distributeur. ” Les saucissons sont vendus chez Delhaize, Carrefour, Colruyt ou encore Renmans. L’entreprise est aussi spécialisée dans les produits du terroir, tels le pâté à la bière d’Orval -l’abbaye est à deux pas – et le pâté gaumais.
La famille Fontenoy-Blaise a créé ces dernières décennies un véritable pôle d’entreprises. Outre la boucherie d’origine et les Salaisons, certains de ses membres gèrent des AD Delhaize et Stéphanie Fontenoy s’occupe également de l’hôtel-restaurant Le Florentin, au centre de Florenville. Mais avec un chiffre d’affaires annuel de trois millions d’euros, l’entreprise Salaisons Blaise est sans conteste la pièce maîtresse de cette success-story familiale. Une vingtaine d’employés y produisent environ 350 tonnes de salaisons par an. C’est une entreprise de taille moyenne, comparé à des grands groupes comme Ter Beke ou Imperial Meat (Marcassou, Aoste, Justin Bridou) qui possèdent aussi des unités de production en Belgique. ” Nous ne souhaitons pas devenir une grosse enseigne. A moyen terme, nous souhaitons maintenir le même niveau de production, toujours en misant sur la qualité et en restant à taille humaine “, conclut Stéphanie Fontenoy.








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