Le Premier ministre de la Vivaldi est candidat à la direction du Programme des nations unies pour le développement. Nos anciens locataires du Seize cherchent souvent leur bonheur d’après carrière à l’étranger, avec des fortunes diverses.
Que devient Alexander De Croo? Pour ceux qui se posent la question, il apparaît que l’ancien Premier ministre libéral flamand pourrait se recaser au Nations unies. C’est le Standaard qui donne l’information : après avoir dirigé la Vivaldi, le voilà candidat à la direction du Programme des nations unies pour le développement.
Ce programme vise à soutenir les Etats membres les plus démunis dans l’éradication de la pauvreté, l’élargissement du nombre de jeunes ayant accès à l’éducation, entre autres Objectifs de développement durable.
La chance d’Alexander De Croo d’obtenir le poste est réelle. Il bénéficie du soutien du Premier ministre actuel, Bart De Wever (N-VA) et du ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot (Engagés).
Leterme, Van Rompuy, Michel…
Nos anciens Premiers ministres ont souvent trouvé leur bonheur à l’étranger après leur séjour belge.
Dans l’histoire contemporaine, Jean-Luc Dehaene et Guy Verhofstadt avaient montré la voie en assumant des missions européennes, mais sans atteindre le Graal de la présidence de la Commission.
Herman Van Rompuy et Charles Michel, eux, sont devenus président du Conseil européen, l’instance représentant les gouvernements.
Yves Leterme avait eu moins de chance, ne devenant “que” secrétaire général adjoint de l’OCDE, puis au méconnu Institut pour la promotion de la démocratie et l’assistance électorale.
Elio Di Rupo a continué sa carrière belge avant de finir sa carrière au Parlement européen.
Il y a peu, Charles Michel a rebondi après son séjour européen en donnant des cours dans un réseau d’unversités au départ de Shangaï.
La Belgique reste un tremplin vers l’international.