Donald Trump a estimé vendredi que la probabilité de conclure un accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne était de « 50-50 », alors que la date butoir du 1ᵉʳ août approche et que plane la menace de droits de douane américains de 30 % sur les importations européennes.
Je dirais que nous avons des chances à 50-50 – peut-être moins que ça – mais des chances à 50-50 de conclure un accord avec l’UE », a déclaré le président américain à des journalistes avant de quitter Washington pour un déplacement en Écosse.
Il a toutefois souligné que les discussions se poursuivaient de manière intensive : « Nous travaillons de manière très assidue avec l’Europe, avec l’UE. »
La veille, il se montrait plus optimiste en déclarant : « Nous sommes en voie de faire probablement, un très bon “deal” avec eux. » Il affirmait alors que « l’UE veut vraiment trouver un accord », s’inscrivant dans une logique plus protectionniste depuis son retour à la Maison-Blanche.
Un porte-parole de la Commission européenne a également jugé qu’un accord était à « portée de main ».
Éviter une escalade commerciale
Le 12 juillet, Donald Trump avait surpris Bruxelles en menaçant d’imposer des droits de douane de 30 % sur toutes les importations en provenance de l’UE dès le 1ᵉʳ août.
Des négociations ont été engagées depuis, marquées par de nombreux rebondissements, dans le but d’éviter ces mesures qui pourraient déclencher un conflit commercial majeur entre deux des principales puissances économiques mondiales.
Von der Leyen annonce une rencontre avec Trump
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé vendredi qu’elle rencontrerait le président américain Donald Trump dimanche en Écosse. Cette réunion vise à discuter des tensions commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis, en particulier de la menace de droits de douane américains de 30 % sur les importations européennes.
« À la suite d’un bon échange par téléphone avec @POTUS, nous sommes convenus de nous rencontrer dimanche en Écosse pour discuter des relations commerciales transatlantiques et de la manière de les maintenir solides », a-t-elle indiqué sur le réseau social X.
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