(Belga) Le groupe IDEWE, qui propose des services de prévention et de bien-être à 35.000 employeurs et 600.000 travailleurs, a reçu 848 plaintes concernant des comportements indésirables au travail (CIAT). Il s’agit d’une augmentation de 5,7% par rapport à 2011, annonce IDEWE mardi. Le groupe indique que les interventions informelles donnent de meilleurs résultats que les enquêtes formelles dans la résolution de ces CIAT.
IDEWE note que 90% des plaintes relatives à des incidents psychosociaux sont résolus de manière informelle. Parmi celles-ci, douze pour cent concernent des plaintes téléphoniques et 78% des interventions informelles. L’assistance proposée l’est au moyen d’entretiens de soutien (49%), de l’implication de la hiérarchie (33%) ou de l’intervention d’une médiation (7%). “En optant pour la voie informelle, l’on évite souvent que le conflit dégénère”, constate IDEWE. Quelque 35% des personnes concernées par ces comportements se mettent en congé maladie, mais ce taux grimpe à 39% en cas de harcèlement spécifique et même à 59% en cas de violences physiques. Selon les plaintes, 54% concernent des cas de harcèlement et 32% des situations conflictuelles. Plus marginalement, on retrouve des cas de violence verbale (6%), de comportements sexuels indésirables au travail (5%), de violence physique (2%) et de racisme ou discrimination (1%). IDEWE constate enfin que la position hiérarchique influe sur les plaintes. Quelque 57% des personnes mises en cause ont un poste hiérarchiquement supérieur au plaignant. 27% ont un poste équivalent. (Belga)