L’importation de GNL russe en Europe a grimpé de près de 20% l’an passé
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Les importations de gaz naturel liquéfié russe en Europe ont grimpé de 19,3% l’an passé. Les terminaux de la société belge Fluxys en sont la plaque tournante, rapporte De Standaard mardi, citant un rapport de plusieurs organisations environnementales, dont Bond Beter Leefmilieu.
Les ports de Zeebruges et Dunkerque sont essentiels à l’acheminement du gaz russe. Après l’arrivée des bateaux transportant le gaz naturel liquéfié depuis le nord de la Russie, celui-ci est transformé en gaz commun et distribué en Europe via des gazoducs. Le port de Zeebruges peut également stocker le GNL, qui est ensuite acheminé vers les clients (chinois) des compagnies gazières russes.
Zeebruges et Dunkerke
“Le flux de GNL russe vers l’UE a augmenté de 9 % en 2024 par rapport à l’année précédente. Les importations de GNL russe dans l’UE (le gaz importé qui sert à sa propre consommation, c’est-à-dire sans transbordement comme à Zeebruges, NDLR) ont augmenté de 19,3 %”, rapportent les associations flamande Bond Beter Leefmilieu et allemande Umwelthilfe. Leur analyse se base sur les données de Kpler, plateforme d’analyse spécialisée, et celles des administrations allemandes et belges. Après les USA, la Russie est le premier importateur d’GNL en Europe. Un peu moins de la moitié de cette énergie fossile accède au Vieux Continent via les ports de Zeebruges et Dunkerke.
Les organisations demandent un suivi approfondi des tous les volumes de gaz, de leur origine à l’État membre où il est utilisé. Mais dans une réaction transmise au Standaard, Fluxys assure que ces informations sur le GNL ne peuvent être livrées par respect pour la confidentialité des clients.