Le gestionnaire des déchets tire la sonnette d’alarme sur la sûreté nucléaire
L’Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies (Ondraf) craint de ne pas pouvoir mener correctement ses missions pour des raisons budgétaires.
Dans une lettre à la ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten (Groen) et au ministre de l’Économie Pierre-Yves Dermagne (PS) consultée par L’Echo, l’Ondraf affirme qu’il ne disposera pas de suffisamment de ressources pour répondre à certaines exigences de sûreté et continuer à payer son personnel.
L’organisme craint ainsi de devoir licencier 140 personnes sur ses 750 salariés.
L’Ondraf reçoit 69 millions d’euros par an pour assainir le passif nucléaire de l’ancienne usine de retraitement Eurochemic à Dessel (BP1) et des installations à l’arrêt du centre de recherche SCK CEN (BP2). Il estime toutefois avoir besoin de 1,15 milliard d’euros au cours des cinq prochaines années et dit ainsi ne pouvoir réaliser que 40% de son plan quinquennal d’assainissement, ce qui posera des problèmes de sûreté, avertit-il.
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