Google et Engie signent de nouveaux contrats d’électricité renouvelable en Belgique
Google et Engie annoncent avoir signé cinq nouveaux contrats d’achat d’électricité (cPPA ou Corporate Power Purchase Agreement) pour la fourniture de plus de 118 mégawatts (MW) d’énergie renouvelable aux infrastructures digitales de Google en Belgique.
Google et Engie poursuivent leur collaboration en Belgique. Ils annoncent avoir conclu de nouveaux contrats d’achat d’électricité verte, appelés dans le jargon “Green Power Purchase Agreements” (Green PPA). Grâce à cette collaboration, le géant américain de la recherche qui a lancé en mai dernier la construction de son deuxième data center belge dans l’Ecopôle, le nouveau parc d’activités économiques de Farciennes (Charleroi), bénéficiera de la totalité de la production de quatre nouveaux parcs éoliens terrestres développés par Engie dans notre pays, représentant une capacité totale de 26 MW.
En outre, Google et Engie ont également décidé de prolonger de huit ans la fourniture sous cPPA d’un autre parc éolien belge de 92 MW déjà en exploitation. Engie fournira, au total, à Google une capacité renouvelable de plus de 118 MW pour alimenter ses infrastructures en Belgique. Cela équivaut à environ 3,7 TWh d’énergie décarbonée, spécifie la société énergétique par voie de communiqué.
« Net zéro émissions » pour 2030
Engie évoque dans son communiqué “renforcer de cette façon sa position de leader sur le marché des PPA” et vise à développer 2,5 GW d’énergie renouvelable en Belgique d’ici 2030. Avec des ventes de 2,4 GW à l’industrie et aux grands consommateurs d’énergie en 2023 et 34 contrats de ce type conclus l’an dernier, Engie se présente comme “le premier développeur de projets d’énergies renouvelables destinés aux entreprises”. L’an dernier, la société a été “la seule à conclure des PPA dans le solaire, l’éolien terrestre et en mer”.
Google vise, de son côté, à travers ce partenariat, à atteindre le « Net zéro émissions » et une énergie décarbonée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 d’ici 2030. Les deux entreprises ont déjà conclu ensemble plusieurs accords de ce type dans d’autres pays, par exemple fin 2022 un contrat sur 12 ans portant sur 100 MW issus d’un projet éolien offshore en Écosse.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici