L’OPEP+ continue à restreindre la production de pétrole, “jusqu’en décembre” : de nombreux facteurs laissent présager un prix encore plus élevé

Champ de pétrole. © Getty Images
Sebastien Marien Stagiair Data News 

Les prix du pétrole se sont stabilisés à la fin de la semaine dernière après avoir atteint leur plus haut niveau depuis novembre 2022. L’OPEP+ continue à réduire sa production jusqu’en octobre au moins. D’autres facteurs poussent les prix à la hausse.

La semaine dernière, les prix du pétrole brut ont atteint 85 dollars le baril avant de se stabiliser vers la fin de la semaine. Il semble toutefois que les hausses de prix ne soient pas terminées, du moins si l’on en croit l’OPEP+, l’organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés. Après la faiblesse du prix du pétrole au cours du premier semestre, les pays ont réussi à faire remonter les prix en réduisant la production de pétrole.

La Russie a déjà annoncé qu’elle étendrait les restrictions à l’exportation. De plus amples informations sur les réductions de production seront publiées dans les prochains jours. L’Arabie saoudite, qui, avec Moscou, est le chef de file de l’alliance OPEP+, suit la même voie. Ce mardi après-midi, elle annonce limiter volontairement sa production jusqu’en décembre : au lieu des 10 millions de barils par jour habituels, elle n’en produira que neuf millions. Elle précise néanmoins qu’elle reverra ce quota tous les mois.

Le prix du baril de WTI a fait un saut immédiat de 2,2% après l’annonce, passant de 85,5 à 87,4%. Le baril de Brent part aussi en flèche (+2,4%), dépassant la barre des 90 dollars.

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Hausse des prix attendue

Selon Bloomberg, d’autres facteurs laissent présager une hausse des prix du pétrole dans les semaines et les mois à venir. Tout d’abord, les analystes s’attendent à ce que la Réserve fédérale, la banque centrale américaine, soit arrivée au terme de sa série de hausses des taux d’intérêt.

La situation économique de la Chine constitue un deuxième argument en faveur d’une hausse des prix. La croissance y est plus lente que prévu, mais le pays a lancé la semaine dernière de nouvelles mesures pour stimuler la croissance économique. Si ces mesures ont un impact, la demande de pétrole pourrait augmenter.

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