Sept projets wallons de batteries

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Au printemps dernier, Wallonie Entreprendre avait lancé un appel à projets et mobilisé 50 millions d’euros dans l’espoir de créer un écosystème lié aux batteries. Un élément essentiel de la transition énergétique.

Evidemment, conscient d’être un petit poucet européen, le gouvernement wallon ne misait pas sur des gigafactories de batteries mais sur l’innovation et des éléments de la chaîne à valeur ajoutée, soit le recyclage et la fabrication de composants. Juste avant la trêve de Noël, fort de propositions issues de 15 entreprises, il a sélectionné sept projets représentant un investissement total de 713 millions d’euros et la création de 613 emplois directs.

Le plus important vient de Nuode, une société chinoise cotée en Bourse, qui entend développer chez nous une usine de production de feuilles de cui­vre, essentielles aux batteries Li-ion. L’investissement porte sur 500 millions d’euros et 510 emplois. L’usine devrait trouver sa place dans le Hainaut à Feluy, Ghlin ou Tertre.

Prayon, selon un procédé breveté innovant, entend produire de l’acide polyphosporique qui rentre dans la fabrication du LiPF6 (25 millions – 15 emplois). Botree (91 millions), Revatech (4) et EnviroBelgium (85) entendent agir sur le recyclage : la première, chinoise, se focalisera sur les batteries NCM, la deuxième située à Monsin sur les portables (téléphone, ordinateur, etc.) et la dernière dans un projet à Ghlin sur le plomb-acide.

Enfin, deux start-up, Octave et Watt4Ever, ont déposé un projet de reconditionnement de batteries pour des applications de stockage stationnaire (7,2 millions).

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