Macron annonce une priorité à la fusion nucléaire dans l’investissement public

Fusion nucléaire, aimants supra-conducteurs, capture du CO2 : le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi une priorité donnée à des technologies de rupture dans le cadre de la deuxième partie du vaste plan d’investissement public France 2030.

Pour aller “plus vite et plus fort” dans de nombreux domaines de pointe devant permettre à la fois de réindustrialiser le pays tout en développant l’indépendance énergétique et en décarbonant l’économie, le président a indiqué que les subventions de France 2030 allaient “encourager” la fusion nucléaire, un domaine pour l’instant uniquement défriché par la recherche, ainsi que le domaine des “aimants supra-conducteurs”.

“Je veux qu’on accélère en particulier le développement de moyens de stockage à moyen et long terme pour mieux gérer la flexibilité du système électrique, rendue nécessaire en particulier par le recours aux renouvelables et la croissance des besoins en électricité, de plus en plus importante même si on économise de l’électricité”, a-t-il dit.

“Au-delà du nucléaire de fission qui constitue une des clés pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la fusion représente une voie à explorer. On ne doit pas abandonner cette voie”, a ajouté le président. “Fusion et aimants supraconducteurs sont des filières que nous allons encourager et sur lesquelles je veux qu’on redouble d’effort”, a-t-il dit.

M. Macron a aussi évoqué une accélération des investissements dans la capture du CO2 qui “va permettre à la France de baisser de 10% ses émissions industrielles incompressibles d’ici 2030”. Les premiers projets de capture du CO2 vont voir le jour dès 2024, a-t-il indiqué

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