La moitié des Belges tiennent compte du développement durable dans leur choix d’une marque

Près de la moitié des consommateurs belges changeraient de marque si celle-ci n’était pas respectueuse en matière de développement durable. C’est ce qui ressort d’une enquête publiée mercredi par l’Antwerp Management School, Bigtrees, Bpact et Indiville. Un millier de personnes ont participé à ce “Sustainapoll”.

Deux Belges sur trois estiment qu’ils sont sensibles à l’environnement, selon l’enquête. Il apparaît pourtant que la moitié des Belges seulement réfléchissent réellement aux conséquences néfastes de leurs habitudes de vie sur l’environnement et que 30% ne croient toujours pas que l’homme a un impact sur les problèmes climatiques. Les consommateurs semblent ainsi dépendre beaucoup des entreprises et des gouvernements pour les aider à faire des choix plus durables.

Les femmes plus sensibles

L’étude révèle, par ailleurs, que les personnes âgées pensent un peu plus au développement durable que les jeunes. On apprend aussi que les femmes prendraient davantage des décisions durables que les hommes. La plupart des personnes interrogées ne pensent au développement durable que dans leurs choix quotidiens. Plus d’un quart d’entre elles y pensent occasionnellement, environ la moitié souvent et 20% presque toujours.

Seulement 10% des personnes interrogées ne se préoccupent jamais du développement durable. Conclusion de l’étude: un fossé important apparaît entre les préoccupations des Belges en matière de développement durable et leurs actions réelles. Moins de la moitié d’entre eux, en effet, se demandent consciemment dans quelle mesure leur comportement peut nuire à la planète avant d’agir. Moins de la moitié d’entre eux se sentent coupables lorsqu’ils font des mauvais choix. Chez les 18-34 ans, ce pourcentage atteint même 56%.