Comptables et notaires s’engagent à leur tour sur la voie de l’e-facturation

(Belga) Des représentants des différents instituts belges des comptables, fiscalistes et réviseurs d’entreprises (IEC, IPCF, IRE) ainsi que la Fédération royale du Notariat ont signé jeudi matin, avec Olivier Chastel, ministre de la Simplification administrative, un protocole visant la promotion de l’e-facturation. Les fédérations s’engagent ainsi à promouvoir auprès de leurs membres, chargés eux-même de répercuter la “bonne parole” chez leurs clients, l’utilisation de factures électroniques en lieu et place des documents papier.

L’e-facturation ne représente pas seulement un gain de temps et une facilité de stockage et de traitement. L’Asa (Agence pour la simplification administrative) estime qu’une facture digitale peut représenter une économie de 9 euros dans le cas d’un envoi d’une entreprise à une autre et de 5,32 euros quand elle concerne une personne, en comparaison avec une facture traditionnelle. Après avoir lancé en janvier dernier le site efacture.belgium.be, rassemblant des informations à destination des entreprises, les autorités fédérales poursuivent donc leur plan de simplification dont l’e-facturation est un point majeur, dans la lignée de l’objectif des 50% d’e-factures d’ici à 2020, fixé par l’UE. “Un passage complet à la facturation électronique pourrait entraîner une économie de 3,5 milliards d’euros”, précise Olivier Chastel. Sur le total d’environ un milliard de factures envoyées chaque année en Belgique, près de 4% étaient entièrement électroniques en 2012 (dans leur mode d’envoi, de traitement et de stockage), selon les propos de Jean-François Wuillaume, chef de cabinet adjoint. (Belga)

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