Un Belge sur trois prêt à se tourner vers des investissements durables
D’après une enquête menée pour CBC, la crise sanitaire et les préoccupations environnementales poussent les consommateurs vers les produits d’investissement durables.
Les Belges s’intéressent de plus en plus aux investissements durables. Un tiers d’entre eux sont prêts à placer une partie de leur argent dans des projets environnementalement et socialement responsables. D’après une enquête menée par Ipsos pour CBC Banque & Assurance, les consommateurs envisagent de se tourner davantage vers ce type de produit suite à la crise sanitaire et à différentes catastrophes environnementales (notamment les récentes inondations).
Cette tendance en faveur des produits d’investissement durables est plus marquée chez les jeunes (18-34 ans), qui sont 37 % à les plébisciter. Au sein des différentes catégories de produits durables, 31 % des Belges jetteraient en priorité leur dévolu sur une épargne-pension. “L’intérêt pour ce type de placement est en croissance. Tous nos fonds d’épargne-pension bénéficieront d’ailleurs d’une labellisation durable d’ici l’année prochaine”, avance Cédric Matte, directeur du marché retail chez CBC (groupe KBC).
Manque d’information
Malgré cette volonté affichée d’investir dans le durable, plus de la moitié des Belges interrogés s’estiment encore trop peu informés sur ces produits. Cependant, des solutions émergent : “Des labels, des systèmes de notation et de classement de produits financiers existent pour guider les investisseurs”, explique Marie Lambert, professeur de finance à HEC Liège. Le but de ces labels, qui attestent du caractère durable des produits d’investissement, est d’améliorer la transparence et d’éviter le greenwashing. Mais les labels ont eu tendance à se multiplier, ce qui ne favorise pas leur lisibilité.
Si un tiers des Belges se disent prêts à se tourner vers les investissements durables, c’est notamment par conviction personnelle. Pour 39 % d’entre eux, il s’agit “d’augmenter leur impact positif sur la société et l’environnement”. Pour 38 % d’entre eux, c’est pour “agir pour la qualité de vie des générations futures”. Pour un Belge sur deux, le premier moteur de ce choix est plus terre à terre : il s’agit “d’obtenir un rendement financier”.
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