Le bon d’Etat à un an “n’était pas un produit pour les riches”

Le bon d’Etat à un an qui a permis de lever l’été dernier près de 22 milliards d’euros était également destiné aux petits épargnants. Parmi les 542.000 souscriptions, 76.000 étaient de moins de 5.000 euros, a relevé le patron de l’Agence de la Dette Jean Deboutte, lors de présentation du rapport annuel de l’institution mardi.

Un rapport duquel ressortent quelques informations déjà connues, comme le montant record levé de 21,896 milliards d’euros et les 150 millions que l’opération a rapporté au budget. Mais le rapport apporte quelques détails complémentaires sur ce fameux bon d’Etat.  Notamment que la souscription moyenne était de 39.483 euros, soit un montant supérieur que lors des autres émissions de bons. Il y a également eu 76.604 souscriptions pour moins de 5.000 euros, faisant dire à Jean Deboutte “qu’il ne s’agissait pas d’un produit pour les riches”. Il y a tout de même eu 115 souscriptions dépassant le million d’euros.

Les trois-quart de Flandre

Au total, pratiquement trois-quart des souscriptions (74,6%) sont venues de Flandre, avec la Flandre orientale comme principal contributeur. La majorité des souscripteurs étaient dans la tranche d’âge 60-65 ans.  Bien que tenté de renouveler l’expérience d’un bon d’Etat à précompte réduit, le ministre Van Peteghem ne pense pas qu’il sera possible de réitérer l’opération dans un court délai. En tout cas pas pour l’émission de bons de septembre prochain. C’est à ce moment-là que les près de 22 milliards souscris un an auparavant, et leurs intérêts, seront libérés. Les quelque 234.000 personnes qui ont souscrit par l’intermédiaire des Grands-Livres pourront d’ailleurs s’ils le souhaitent immédiatement souscrire à un réinvestissement, sans passer par leur banque, a précisé Jean Deboutte.

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