Le groupe bancaire français Crédit Agricole SA a annoncé jeudi une chute de son bénéfice net part du groupe de 65% au troisième trimestre sur un an, en raison d’une forte dépréciation de ses titres d’Etat grecs.
La banque a effacé à hauteur de 60% ses créances sur la dette souveraine de la Grèce, ce qui a affecté ses profits de 637 millions d’euros de juillet à fin septembre.
La participation de sa filiale grecque Emporiki au deuxième plan de sauvetage de la Grèce, adopté fin octobre, lui a notamment coûté 134 millions d’euros, le reste (503 millions) étant dû par le métier
Assurances.
Alors que la crise de la dette menace d’emporter à son tour l’Italie, Crédit Agricole a annoncé avoir réduit son exposition aux dettes souveraines des pays fragiles de la zone euro à l’image de ses rivaux BNP Paribas et Société Générale.
L’établissement financier a ainsi diminué, entre fin juin et fin septembre, de 21%, soit 2,6 milliards d’euros, son exposition aux titres de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, de l’Irlande et de la Grèce.
Crédit Agricole est la seule banque française à ne pas avoir besoin actuellement de se recapitaliser pour répondre aux exigences du régulateur européen du secteur bancaire (EBA) en termes de fonds propres.
Trends.be, avec Belga