Présente dans huit pays européens, dont la Belgique, la jeune pousse française, spécialisée dans les services financiers aux PME et aux indépendants, introduit une demande de licence bancaire auprès de régulateurs hexagonaux. Objectif : devenir une banque à part entière.
Bonne nouvelle pour les clients belges de Qonto. Active sur huit marchés en Europe, dont la Belgique, la fintech française entend franchir une nouvelle étape dans son développement. Spécialisée dans les services financiers destinés aux PME et aux indépendants, la jeune pousse ambitionne désormais de devenir une véritable banque pour accélérer sa croissance.
Pour concrétiser cette ambition, Qonto a récemment déposé une demande de licence bancaire et d’établissement de crédit auprès des autorités françaises. “Nous avons soumis cette demande il y a deux mois auprès du superviseur du secteur en France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)”, précise, dans Le Figaro de ce vendredi, Alexandre Prot, cofondateur et PDG de Qonto, qui est également le fils de Baudouin Prot, ancien patron de la banque BNP Paribas, maison mère de BNP Paribas Fortis en Belgique.
Etendre l’offre
Lancée en 2017 en France, la jeune pousse est aujourd’hui active dans sept autres pays : l’Espagne, l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Portugal, l’Italie et, depuis fin 2024, la Belgique. Une petite dizaine de marchés sur lesquels elle revendique 600.000 clients professionnels, à qui elle propose une solution bancaire tout-en-un : comptes, cartes, virements, facturation, gestion des dépenses et comptabilité.
L’obtention d’une licence bancaire devrait lui permettre d’étendre son offre à des services aux prêts, à l’épargne et à l’investissement, et de proposer ainsi à ses clients belges des produits bancaires complets sans passer par un compte français. Valorisée à plus de 4 milliards d’euros, Qonto entend ainsi s’affirmer sur le marché des services financiers aux entreprises et doubler sa clientèle d’ici 2030.