ING Belgique a clôturé son premier semestre 2011 sur un bénéfice avant impôts et hors éléments exceptionnels de 526 millions d’euros, en chute de 20 pc par rapport aux 6 premiers de l’année passée.
Ce recul résulte principalement de la baisse des revenus liée à la réduction du profil de risque du bancassureur ainsi que de l’impact “limité” du plan d’urgence européen pour la Grèce, estimé à 16 millions d’euros, a précisé ING vendredi, à l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels.
Quant au résultat net du groupe, il s’est lui aussi affiché en repli de 17 pc, pour se fixer à 430 millions d’euros.
“Les revenus totaux en Belgique et au Luxembourg se sont pour leur part élevés à 1,365 milliard d’euros, un montant inférieur de 6 pc par rapport au record de 2010”, a poursuivi Guy Benadia, le directeur financier d’ING Belgique, en faisant toutefois état de résultats “très solides”.
“Nos performances commerciales ont été excellentes dans toutes les lignes d’activités”, avec notamment une croissance de 13 pc des crédits hypothécaires et de 14 pc de l’épargne réglementée, a-t-il ainsi souligné. Mais si les revenus totaux du premier semestre en banque de détail sont restés stables par rapport au premier semestre 2010, le bénéfice avant impôts et hors éléments exceptionnels a quant à lui reculé de 18 pc, à 258 millions d’euros, en raison notamment de l’augmentation des dépenses liées aux programmes d’investissements et de la contribution additionnelle au programme gouvernemental de garantie des dépôts (+18 millions d’euros de coûts supplémentaires par rapport au premier semestre 2010).
En banque privée, la baisse des résultats est restée “modérée”, influencée par l’incertitude régnant sur les marchés financiers, tandis que le volume des actifs sous gestion a progressé grâce aux entrées nettes d’actifs des clients.
Quant à la banque commerciale, elle a vu son portefeuille de crédits bondir de 15 pc, les dépôts augmentant de 3 pc.
“Notre capitalisation et nos liquidités sont très bonnes, ce qui nous permet d’être bien armés pour faire face à une conjoncture qui devient manifestement plus difficile”, a encore indiqué Guy Benadia. Ni lui, ni Ralph Hamers, le président d’ING Belgique, ne se sont pourtant risqués à avancer des chiffres pour l’ensemble de l’exercice. “Une grande partie de l’évolution économique dépend directement ou indirectement des décisions prises à l’échelon européen. Et pour l’instant, nous ne savons pas quelle sera l’issue de l’incertitude qui touche les marchés”, a conclu Ralph Hamers.
Trends.be, avec Belga