Le service des déclarations anticipées peine à traiter les dossiers de régularisation (Déclaration libératoire unique – DLU) et fin septembre dernier, à peine un dixième des demandes avaient été encodées, rapportent jeudi les journaux de L’Avenir.
Entre le 1er janvier et le 15 juillet 2013, dernier délai pour bénéficier des anciennes conditions avant le durcissement des règles, 17.210 demandes de régularisation ont été introduites, dont un peu plus de 10.000 rien que sur la première quinzaine de juillet.
Le service des déclarations anticipées (SDA) est dès lors débordé et embauche, mais d’après les chiffres du SPF Finances dévoilés hier/mercredi, à peine 1.644 dossiers avaient été traités à la date du 30 septembre, ce qui ne représente qu’un dixième de la masse de travail.
Ces 1.644 dossiers traités ont déjà permis de faire rentrer 121.521.868 euros dans les caisses des Finances, soit 30,34 pc du montant total déclaré. Si on multiplie le montant moyen régularisé en 2013 par dossier (73.918 euros) par le nombre de demandes de régularisation rentrées, on arrive à un montant d’environ 1,215 milliard d’euros pour le ministère des Finances, et ce juste pour l’année 2013, soulignent les journaux de L’Avenir.
Sans tenir compte des nouveaux engagements, au rythme tenu par le SDA en août dernier, il faudrait 4 ans et demi pour encoder et traiter tous les dossiers, ajoute L’Avenir.