Avec à peine 1% des travailleurs, le travail via les plateformes numériques reste marginal

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84.000 personnes soit 1,1% des 15-64 ans, travaillent pour une plateforme numérique (Deliveroo, Uber etc), indique mardi l’office de statistiques belge Statbel.  Pour 84,5% d’entre elles, ce n’était que pour une seule plateforme.

La plupart des personnes travaillaient via une plateforme de livraison de nourriture et d’autres biens (Deliveroo, Uber Eats,…), vendaient des biens en ligne (2ememain, Vinted,…), travaillaient comme baby-sitters ou fournissaient des services informatiques.

Selon l’enquête de Statbel, les plateformes ne constituent pas un travail intensif: 39,0% des concernés travaillent entre une et neuf heures par mois pour ces plateformes, et 19,6% entre 10 et 19 heures. A peine 18,2% d’entre eux travaillaient plus de 20 heures par mois.

Plus de la moitié des travailleurs de plateformes (54,2%) dispose d’un diplôme de l’enseignement supérieur et 16,3% d’entre eux indiquent être étudiant. Le statut d’indépendant est généralement utilisé.

Souvent pas assuré

Selon l’enquête, un peu plus de la moitié des travailleurs de plateforme ne sont pas assurés contre les accidents du travail, 65,8% ne sont pas assurés contre les maladies et 72,5% ne sont pas protégés en cas de chômage. “Si l’on considère les trois mesures de protection sociale ensemble, 41,6% ne sont protégés contre rien (ni contre le chômage, ni contre les maladies, ni contre les accidents du travail). 15,4% ont les trois assurances. 43% ont une ou deux assurances”, souligne Statbel.

Enfin, 70% des travailleurs affirment encore qu’ils sont libres de fixer leurs heures de travail et 59,4% indiquent qu’ils peuvent fixer leur propre prix. La grande majorité des répondants indiquent qu’ils peuvent choisir eux-mêmes les tâches (58,7%) et qu’ils peuvent les refuser sans conséquences (70,8%). 4,0% indiquent qu’ils ne peuvent pas refuser des tâches sous peine de ne plus pouvoir travailler pour la plateforme.

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