55 millions de retombées
A la demande du circuit de Spa-Francorchamps, Deloitte a étudié les retombées économiques du Grand Prix de F1. Neuf euros seraient générés pour chaque euro investi.
Alors que son avenir dans le grand cirque de la F1 est encore flou au-delà de l’année prochaine, le Grand Prix de Spa-Francorchamps est un outil important du développement économique de la Wallonie. Telle est, en tous cas, la conclusion d’une étude que le circuit a commandée à Deloitte. Déjà mandaté en 2017 (quasi 30 millions d’euros de retombées économiques mesurées à l’époque), le consultant a calculé cette année qu’un euro investi permettait de dégager 9,67 euros de retombées économiques (7,33 pour la Wallonie). Soit un total de 55,1 millions d’euros et une part de 41,8 millions pour la Wallonie, déduction faite de l’intervention du gouvernement régional pour couvrir le coût annuel. Ce coût annuel, souligne Deloitte, est en baisse constante depuis 2017: il est passé de 7,5 à 5,8 millions d’euros. Dans ces retombées, les recettes fiscales s’élèvent à 1,248 million d’euros pour la Wallonie (communes de Stavelot et Malmedy, +216% par rapport à 2017) et à 5,33 millions d’euros pour le fédéral (+22% par rapport à 2017).
Le Grand Prix 2022 a accueilli 300.000 personnes pendant quatre jours. Selon Deloitte, 109.185 billets ont été vendus dont 98.978 à des étrangers. Ces derniers ont passé entre quatre et cinq jours dans la région et ont dépensé, en moyenne, 182 euros par jour. Le spectateur wallon d’un jour a dépensé en moyenne 89 euros. Quant aux Belges, ils ont dépensé, pour un séjour de quatre jours, 174 euros quotidiennement.
Spa-Francorchamps qui grâce à sa nouvelle tribune, pourra accueillir à terme près de 360.000 personnes sur les quatre jours, bénéficie de la redynamisation de la F1 par Liberty Media, son nouveau propriétaire, et par la folie autour du champion du monde, le Néerlandais Max Verstappen, qui a drainé à Spa des milliers de fans.
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