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Une semaine de bonnes nouvelles

L’information a tendance à être un peu trop pessimiste ces derniers temps et pourtant, il y a de quoi être un peu plus positif, mais visiblement personne ne semble sensible aux bonnes nouvelles.

La première bonne nouvelle, c’est que l’euro se porte bien alors que durant tout l’été, on nous a affirmé qu’il vivait ses dernières heures. L’autre bonne nouvelle, c’est que la banque centrale européenne a finalement décidé de réagir et d’acheter les dettes des pays en péril financier. Autrement dit, elle est prête à acheter les dettes de l’Espagne et de l’Italie, pour autant que ces pays s’engagent à faire le ménage dans leurs finances publiques. Le seul fait d’avoir annoncé cela, a permis de casser la spéculation sur ces pays. Même si ce n’est pas encore parfait, le scénario de fin du monde a été évité.

Autre motif de satisfaction : à l’initiative du commissaire européen Michel Barnier, on va sans doute enfin voir un seul gendarme bancaire pour toute l’Europe. Cela a l’air technique dit comme cela, mais cela évitera que des pays ne dissimulent l’état de santé réel de leurs banques. On a bien vu récemment avec des banques belges, espagnoles ou allemandes que la transparence n’était pas toujours le fort des gouvernements nationaux. Donc, demain, si ce projet passe, il y a aura moins de cachotteries.

Et puis, personne n’en parle mais le Portugal a pu retarder dans le temps les mesures à prendre pour redresser son économie. C’est un accord que le Portugal a obtenu de ses créanciers et qui montre que les créanciers ont également compris qu’il fallait donner du temps à un pays pour redresser ses comptes sinon ils allaient l’enfoncer encore plus dans la récession.

Et puis surtout, ce qu’on oublie le plus, c’est que la banque centrale européenne nous a évité la déflation. La déflation, c’est pire que l’inflation, c’est quand les prix des biens et services baissent de manière continue, et quand tout le monde retarde ses achats pour attendre la prochaine baisse, ce qui finit par arriver et provoquer du chômage et une récession. Le problème de la déflation, c’est que personne ne sait comment la traiter, c’est un peu comme vouloir remettre dans le tube le dentifrice qui en est sorti, autant dire, mission impossible. Donc, avant de passer le weekend en famille, pensez à toutes ces bonnes nouvelles, à toutes ces catastrophes qui ont été évitées.

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