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Tout sauf des actions

Le sommet européen qui devait avoir lieu ce vendredi à Bruxelles est reporté. Des désaccords entre Paris et Berlin seraient à l’origine de cette décision qui pourrait d’ailleurs déstabiliser aujourd’hui les marchés financiers.

Le sommet européen qui devait avoir lieu ce vendredi à Bruxelles est reporté. Des désaccords entre Paris et Berlin seraient à l’origine de cette décision qui pourrait d’ailleurs déstabiliser aujourd’hui les marchés financiers.

Aux dernières nouvelles, le sommet pourrait avoir lieu lundi ou en fin de semaine prochaine. En attendant, il est clair que ce report va rendre les marchés boursiers encore plus nerveux.

C’est d’ailleurs toute cette nervosité qui fait que les valeurs refuges ont la cote. C’est le cas de l’or qui vole de record en record – il a dépassé la barre des 1.100 euros l’once et la barre des 1.580 dollars l’once. Les experts qui avaient donc prédit que les cours actuels du métal jaune étaient exagérés sont donc démentis par les faits pour le plus grand bonheur de ceux qui ne les ont pas écoutés.

Le franc suisse a lui aussi la cote. Il flambe littéralement sur les marchés, car l’économie suisse se porte globalement bien et est sortie plus rapidement de la crise que les autres pays. Cela se traduit par le fait que le franc suisse attire les capitaux et son cours a bondi de 30% par rapport à l’euro depuis novembre dernier.

Une troisième valeur dans laquelle les investisseurs se sont réfugiés en masse, ce sont les obligations allemandes. Pourquoi ? Parce que ces obligations allemandes sont émises par le pays le plus solide de la zone euro et aussi parce que ce sont les obligations les plus liquides, autrement dit, leur marché est tellement grand, qu’il est toujours possible d’en acheter et d’en vendre très facilement.

Pourtant, quand on regarde le rendement de ces obligations allemandes qui ne donnent que du 2,68%, on est en droit de s’étonner. Est-ce vraiment cela une valeur refuge, une obligation allemande qui offre un rendement inférieur à l’inflation ? Eh bien oui, pour le moment, les investisseurs sont paniqués et quand c’est le cas, ils cherchent moins le rendement que la sécurité. En clair, le mot d’ordre aujourd’hui, c’est tout sauf des actions. Ce qui est sans doute exagéré, mais il n’y a rien à faire, c’est la psychologie du moment.

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